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6 décembre 2024 5 06 /12 /décembre /2024 20:30
Les noces de Cana Vierge du signe

Les noces de Cana Vierge du signe

Chers amis,

« De la fête de saint Martin (le 11 novembre) à la Nativité du Seigneur, on jeûnera le lundi, le mercredi, et le vendredi. » Concile de Mâcon de 581

Il semblerait que l'Avènement du Fils de Dieu dans la chair nécessite une préparation qui demande une triple ascèse : le jeûne donc, qui ne se conçoit pas sans la charité (agape ou amour inconditionnel) et la prière : la prière nourriture ou liturgique et la prière respiration dite prière silencieuse ou méditation sans objet, appelée aussi prière pure ; tout ceci pour une pratique toujours plus intense de la présence à Dieu, ici et maintenant.

Saint Paul exhorte les fidèles à se réveiller de leur sommeil, c'est à dire de leur inconscience ou de l'oubli de Dieu.

C'est vrai que pour le salut de nos âmes, il suffit d'être présent à Dieu, mais que notre nature en exil est « l'oubli de Dieu ».

Il nous faut donc des « rappels » : « Voici Je me tiens à ta porte et je frappe. » Cet appel du Seigneur est permanent, c'est la « résonnance », ici et maintenant, de l'appel à « tourner nos regards vers Lui... »

Cette action nous renvoie à l'importance de l'instant présent qui est notre seule richesse : c'est le centre de la croix, le point de rencontre de l'esprit de l'homme avec son Dieu. Ici et maintenant s'exerce l'adhésion à la volonté divine.

En cet instant précis, Dieu veut nous voir accomplir telle action, qui bien souvent ne sera ni extraordinaire, ni grandiose, mais banale et infime, et dont la seule valeur sera d'adhérer à la volonté de Dieu sur moi, en cet instant, car « mes cheveux même sont comptés. » Luc 12;7

Cette volonté divine, ici et maintenant, peut s'avérer redoutable : « Mon père, s'il est possible éloigne de moi cette coupe » dit le Christ ; mais Il ajoute : « Non pas ma volonté, mais la tienne ! »

C'est précisément dans le « oui » à ce qui est, quel qu’en soient les conditions existentielles, que le Seigneur nous attend, et si nous le cherchons ailleurs, nous le manquerons.

Il nous attend là, dans ce temps de l'Avent plus particulièrement, pour se donner à nous, pour communier avec nous.

Durant ce temps de l'Avent qui n'a pas le caractère pénitentiel du grand carême, nous sommes invités à la fois à la vigilance et en même temps à la joie de la rencontre avec le Seigneur « qui était, qui est et qui vient », dans ce moment béni de l'instant présent, qui devient peu à peu le « sacrement perpétuel » de notre vie quotidienne.

Le temps alors devient sacré et il n'y   a plus de « temps perdu » car par notre pratique de la vigilance, nous « consacrons » le temps à l'essentiel. : C'est une nouvelle manière d'être révolutionnaire ...osons le dire !

 La fidélité aux petites choses nous redonne peu à peu accès à la joie qui nous habite au plus profond de notre être.  

Notre époque est peut-être par contraste, l'époque où la prise de conscience de l'importance de l'instant présent est la plus aigüe. Au cœur de la destruction, de l'absurde et de la solitude « relever la tête » dit le Christ, car « votre délivrance est proche ! »

Vivre l'instant présent, c'est se placer dans une entière disponibilité à l'égard de Dieu. Ici, durant ce temps de l'Avent, nous pouvons contempler la figure de Marie, la très sainte mère de Dieu, qui dès l'âge de trois ans, nous dit la tradition de l'église entre dans le temple sans se retourner en arrière.

« En ce jour formons des chœurs et chantons au Seigneur des psaumes et des hymnes ; honorons son saint Tabernacle, l'arche spirituelle renfermant le Verbe insaisissable ; car vivant dans la chair une enfance merveilleuse, elle est offerte à Dieu et le grand prêtre Zacharie la reçoit avec joie comme l'Habitacle de Dieu. » ( Grande antienne de la fête de l'entrée dans le temple de la Vierge Marie fêtée le 21 novembre.) et également la figure de saint Jean Baptiste qui nous ouvre le chemin de celui qui est conscient de ne pas être digne de « délier la courroie des sandales » du maître qui demeure «  au milieu de nous »...

Deux chemins de l'abnégation salvatrice dans la conscience que « sans Lui, nous ne pouvons RIEN faire ; »

Maranatha ! Viens Seigneur Jésus !

Avec toute mon affection en Christ !

Père Francis

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6 décembre 2024 5 06 /12 /décembre /2024 20:27
Advent: Watch, Pray and Rejoice!

Dear friends,

“From the feast of Saint Martin (November 11) to the Nativity of the Lord, we shall fast on Monday, Wednesday and Friday.” Council of Macon, 581

It would seem that the Advent of the Son of God in the flesh requires a preparation that calls for a triple asceticism: fasting, which is inconceivable without charity (agape or unconditional love) and prayer: food or liturgical prayer and breathing prayer known as silent prayer or meditation without an object, also called pure prayer; all this for an ever more intense practice of presence to God, here and now.

Saint Paul urges the faithful to awaken from their sleep, that is, from their unconsciousness or forgetfulness of God.

It's true that for the salvation of our souls, it's enough to be present to God, but that our nature in exile is “forgetfulness of God”.

So we need “reminders”: “Behold, I stand at your door and knock.” This call from the Lord is permanent; it is the “resonance”, here and now, of the call to “turn our eyes to Him...”

This action brings us back to the importance of the present moment, which is our only wealth: it is the center of the cross, the meeting point of man's spirit with his God. Here and now, adherence to God's will is exercised.

At this very moment, God wants us to perform a certain action, which will often be neither extraordinary nor grandiose, but banal and infinitesimal, and whose only value will be to adhere to God's will for me, at this very moment, for “my very hairs are numbered.” Luke 12:7

This divine will, here and now, can prove formidable: “Father, if it is possible remove this cup from me” says Christ; but He adds, “Not my will, but yours!”

It's precisely in the “yes” to what is, whatever the existential conditions, that the Lord awaits us, and if we look for him elsewhere, we'll miss him.

He is waiting for us here, in this time of Advent in particular, to give himself to us, to commune with us.

During this time of Advent, which does not have the penitential character of the Great Lent, we are invited both to vigilance and at the same time to the joy of the encounter with the Lord “who was, who is and who is to come”, in this blessed moment of the present moment, which is gradually becoming the “perpetual sacrament” of our daily lives.

Time then becomes sacred, and there is no longer any “wasted time”, because through our practice of vigilance, we “consecrate” time to what is essential. It's a new way of being revolutionary ... dare we say it!

 Faithfulness to the little things gradually gives us back access to the joy that dwells in the depths of our being.  

By contrast, our era is perhaps the one in which awareness of the importance of the present moment is most acute. In the midst of destruction, absurdity and loneliness, “lift up your heads” says Christ, for “your deliverance is at hand!”

To live in the present moment is to be totally available to God. Here, during this Advent season, we can contemplate the figure of Mary, the most holy Mother of God, who at the age of three, church tradition tells us, enters the temple without looking back.

“On this day let us form choirs and sing psalms and hymns to the Lord; let us honor his holy Tabernacle, the spiritual ark enclosing the elusive Word; for living in the flesh a marvelous childhood, she is offered to God, and the high priest Zechariah receives her with joy as the Habitacle of God.” (Great antiphon for the feast of the Virgin Mary's entry into the temple, celebrated on November 21.) and also the figure of Saint John the Baptist, who opens the way for us to the one who is aware of not being worthy to “untie the sandal strap” of the master who dwells “in our midst”...

Two paths of saving self-denial in the awareness that “without Him, we can do NOTHING;”

Maranatha! Come Lord Jesus!

With all my affection in Christ!

Father Francis

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5 décembre 2024 4 05 /12 /décembre /2024 20:44
Heroes of Paris

These are the heroes who gave Paris back its heart – the masters and craftspeople who rebuilt Notre Dame over five extraordinary years.

Standing where kings were crowned and history was made, they gather beneath Gothic arches that rose from ashes because of their hands, just days before the cathedral reopens to the world.

Light streams through the restored stained glass windows they painstakingly reconstructed, casting colorful patterns across their proud faces.

Standing on the very stones they've carefully replaced and restored, this extraordinary team of modern artisans has achieved what once seemed impossible after the devastating 2019 fire.

The ancient cathedral walls now echo with their shared triumph – stonemasons, carpenters, engineers, and artists who have worked as one to breathe life back into this masterpiece of Gothic architecture.

Their presence inside the cathedral, in this moment, marks a profound milestone: Notre Dame stands ready once again to inspire generations to come, thanks to their unwavering dedication and skill.

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