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13 octobre 2024 7 13 /10 /octobre /2024 19:24
Pour toute infirmité

Ode 1, t. 8

À la tête de ses chars le Pharaon fut englouti grâce au

bâton de Moïse autrefois, merveilleusement, lorsqu’en forme

de croix il frappa la mer et la fendit, mais il sauva Israël qui

put fuir et passer à pied sec en chantant un cantique au

Seigneur.

Divine Génitrice, guéris-moi de mes infirmités et maladies,

toi qui dans la chair as enfanté le Verbe divin ayant porté

par sa Passion nos faiblesses et nos maux, pour guérir les

infirmes que nous étions.

Les peines qui m’accablent de leur poids, les souffrances qui

de toutes parts viennent me broyer et m’écraser, mes

lancinantes douleurs, toi qui sans douleurs as enfanté, notre

Dame, veuille les alléger, les adoucir, et par ta visite les

soigner pour les guérir.

Gloire... : La maladie qui me frappe, transforme-la pour moi en

l’allégresse de la santé, ô Vierge, et, déchirant le sombre sac

je vivote, revêts-moi du lumineux vêtement d’une bonne

et heureuse constitution ; alors tu me mettras au comble de

la jubilation.

Maintenant... : La fournaise allumée par mes passions fait

jaillir les étincelles de feu et les charbons incandescents

des funestes maladies, qui enflamment en moi de violentes

fièvres ; mais toi, notre Dame, si tu veux me rafraîchir, ta

rosée sera pour moi la guérison.

Ode 3

Seigneur qui a tendu la coupole des cieux et qui a édifié

l’Église en trois jours, rends-moi ferme dans ton amour, seul

Ami des hommes, haut lieu de nos désirs et forteresse des

croyants.

Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi !

Le Dieu qui est admirable dans les saints, puisque tu l’as

enfanté, multiplie envers moi tes merveilles d’amour, Vierge

toute-sainte, et me voyant mis à mort par d’insupportables

douleurs, vivifie-moi, je t’en prie.

Je gis, dolent, sur un lit de douleur et t’invoque, ô Vierge :

incline ton oreille vers moi : hâte-toi de me sauver,

empresse-toi de retirer du feu qui couve mon cœur à

présent.

Gloire : Lorsqu’un jeune fils indiscipliné commet des

enfantillages, c’est avec un bâton que le rend sage son père

qui l’aime bien et le châtie ; Ami des hommes, je le sais, mais

tu m’as frappé suffisamment : par l’intercession de ta Mère,

fais-moi grâce à nouveau.

Maintenant : Notre Dame, puisqu’en toi je possède la solide

jetée, l’ancre sainte, l’infrangible espoir, de la houle des

maladies je fais naufrage tire-moi pour me diriger vers le

calme port de la santé.

Ode 4

Cest toi ma force, Seigneur, toi ma puissance, toi mon Dieu

et mon allégresse ; sans quitter le sein du Père, tu as visité

notre pauvreté ; aussi avec le prophète Habacuc je te crie :

Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes.

Cest toi qui fis jaillir la source des guérisons pour mettre à

sec l’océan des maladies en accordant gratuitement la santé

aux malades, la vigueur aux mal portants ; moi donc qui

souffre de graves maux et de cruelles infirmités, notre

Dame, guéris-moi.

Afin que je puisse raconter tes merveilles, divine Mère, ainsi

que tes hauts faits et parmi les fils des hommes proclamer

tes miséricordes, Toute-digne de nos chants, avec tendresse

penche ton regard sur le malade que je suis pour m’accorder

une parfaite santé.

Gloire ...: Toi la délivrance des infirmes, toi qui mets à leur

disposition la santé, les guéris, les soulages, les rafraîchis,

alors qu’ils étaient tristes, menacés, affligés, de moi que

d’interminables peines et de cruelles douleurs ont si fort

épuisé, notre Dame, prends pitié.

Maintenant... : Ô Christ, toi qui as assumé la faiblesse de la

nature humaine, en ta bonté, en ta miséricorde, Seigneur

compatissant, guéris mes nombreuses maladies et toutes

mes infirmités : j’ai pour t’en supplier celle qui t’enfanta

virginalement, la pure Mère de Dieu.

Ode 5

Pourquoi m’as-tu repoussé loin de ta face, Lumière

inaccessible ? Malheureux que je suis, les ténèbres

extérieures m’ont enveloppé ; fais-moi revenir, je t’en

supplie, et dirige mes pas vers la lumière de ta loi.

Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi !

Sous le flot de ta miséricorde asperge-moi pour laver le

bourbier de mon infirmité ; notre Dame, accorde-moi la

jouissance d’une parfaite santé, car ma vie se consume en

peu de temps et je n’ai d’autre espérance de salut.

Dans les douleurs, les gémissements se sont éclipsées mes

années et ma vie, ma force corporelle a décru et mes os

furent troublés à cause des jours nombreux j’ai garder

le lit ; c’est pourquoi, notre Dame, prends pitié de moi.

Gloire : Possédant, ô Vierge, dans l’affliction ton prompt

secours, ta chaleureuse protection, je viens sous ton refuge

me mettre à l’abri ; allège donc mes cruelles douleurs, mes

intolérables souffrances, le poids trop pesant de mes maux.

Maintenant : Jentasse péché sur péché, moi le misérable, et

chaque jour en ma pauvre âme j’accumule ainsi

l’insupportable feu de la géhenne : fais qu’avant cette

épreuve je puisse être à l’abri, Vierge tout-immaculée.

Ode 6

L’abîme de mes fautes, la houle du péché me troublent et me

poussent violemment vers le gouffre du désespoir ; tends

vers moi ta puissante main et comme Pierre sur les flots

sauve-moi, ô divin Nautonier.

Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi !

Le taillis de mes péchés en mon cœur a fait flamber un

brasier plus important que la terrible fournaise

babylonienne, de brûlantes inflammations, une ardente

flamme qui me consume à l’intérieur.

Lumineuse Nuée d’où pleuvent les grâces, Vierge sainte, fais

couler sur moi des flots de guérison pour me rafraîchir, je

t’en prie, moi que les brûlantes fièvres ont consumé de leur

ardeur, et donne-moi de retrouver ma santé de jadis.

Gloire : Une eau amère, intolérable, me trouble cruellement,

charriant passions, douleurs et peines pour mon corps ; toi

qui as enfanté l’Eau vive, donne à mon cœur l’apaisement, le

calme, la douceur, le repos, la fraîcheur.

Maintenant : Par ton intercession qui ne dort pas, endors, ô

Vierge, en mes douleurs ce qu’il y a de constant et de trop

irritant ; toi-même, fais cesser les périodes des fièvres,

leurs frissons trop violents, car mes os s’en trouvent comme

rompus.

Ode 7

Dans la fournaise les Jeunes Gens foulèrent la flamme avec

ardeur et changèrent le feu en une fraîche rosée ; et ils

criaient : Seigneur notre Dieu, tu es béni dans les siècles.

Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi !

En toi, notre Dame, je place tout mon espoir, toute l’attente

de mon salut ; la maladie qui me tient alité, change-la donc

en bonne santé.

Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi !

Verse-moi le flot de guérison, ô Vierge, éteins finalement la

fournaise bouillante des fièvres élevées : de la vie divine tu

es en effet la fontaine dont jaillit le doux flot.

Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi !

Gloire... : Le mauvais état de mon corps produit en moi une

excessive chaleur consumant la naturelle humidité et qui, tel

un brandon, a pour effet d’assécher mon pauvre cœur.

Maintenant... : Unique allégresse des affligés, exauce-moi

dans l’affliction, sois attentive à mon âme, empresse-toi ; de

moi, divine Génitrice, ne détourne pas ton visage plein

d’amour.

 

Ode 8

Sept fois plus que de coutume, dans sa fureur le tyran des

Chaldéens fit chauffer la fournaise pour les fidèles du

Seigneur ; mais, lorsqu’il les vit sauvés par une force

puissante, il s’écria : Jeunes gens, bénissez votre créateur

et votre rédempteur et vous, prêtres, louez-le, peuple,

exalte-le dans tous les siècles.

Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi !

Tel un paralytique, je suis un cadavre vivant et je me trouve

sur mon lit, gisant à demi-mort ; ce lit va devenir mon

tombeau, je ne puis déjà bouger les mains, les pieds et les

genoux ; cependant, si tu le veux, tu peux me guérir d’un seul

mot, toi la Vierge immaculée, l’unique Mère de Dieu.

Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi !

Dincurables maladies, de graves souffrances, des maux

s’ajoutant aux uns les autres sans espoir de guérison me

troublent grandement : ô Vierge, me permettant d’aborder

au havre serein, au calme port de ton amour, apaise la

tempête de mes douleurs et de mes peines fais cesser les

vagues, je t’en prie.

Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi !

Gloire : Réjouis-toi, fontaine de bonté, océan de

miséricorde, abîme de bien et d’amour pour les humains,

manifeste envers moi les merveilles de ta faveur, éloigne

rapidement la terrible infirmité qui m’accable constamment,

divine Génitrice, chasse-la sous une seule goutte de tendre

compassion.

Maintenant : Toi le fleuve de grâce, la piscine des guérisons,

l’inépuisable coupe de l’allégresse et de la joie, souveraine

Génitrice de Dieu, guéris-moi qui sur un lit de douleur gis

lamentablement comme un fardeau inanimé et verse-moi le

breuvage me procurant la santé.

Ode 9

Le ciel fut saisi de stupeur et les confins de la terre furent

frappés d’étonnement lorsqu’aux hommes Dieu s’est montré

revêtu de notre chair ; et ton sein est devenu plus vaste que

les cieux : ô Mère de Dieu, l’assemblée des Anges et des

hommes te magnifie.

Soigne-moi qui suis malade gravement, divine Mère ayant

enfanté sans semence notre Dieu, lui qui d’un geste guérit

les maux des âmes et des corps, afin que, me trouvant en

bonne santé, je puisse te chanter et célébrer dans la joie et

dans l’allégresse te magnifier.

Toi la Mère du Créateur universel, recrée mon être

complètement broyé ; moi qui gis à terre, brisé dans la fange

des passions, par bonté redresse-moi, car tu peux tout ce

que tu veux, ayant enfanté, ô Vierge, le Seigneur tout-

puissant.

Gloire... : Redressement des faibles, des déchus, leur force,

leur santé, leur guérison, redresse, ô Vierge, l’infirme que je

suis, malade de corps, d’âme et d’esprit, rends-moi digne

d’être sain et procure-moi le salut.

Maintenant... : Puissant remède des patients, toi qui des

infirmes es la prompte consolation, le réconfort de qui peine

dans le malheur, regarde avec tendresse mon infirmité, la

grande souffrance qui m’étreint, ô Vierge, fais-moi la grâce

de ton regard radieux.

Pour toute infirmité

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