Ode 1, t. 8 |
À la tête de ses chars le Pharaon fut englouti grâce au bâton de Moïse autrefois, merveilleusement, lorsqu’en forme de croix il frappa la mer et la fendit, mais il sauva Israël qui put fuir et passer à pied sec en chantant un cantique au Seigneur. |
Divine Génitrice, guéris-moi de mes infirmités et maladies, toi qui dans la chair as enfanté le Verbe divin ayant porté par sa Passion nos faiblesses et nos maux, pour guérir les infirmes que nous étions. |
Les peines qui m’accablent de leur poids, les souffrances qui de toutes parts viennent me broyer et m’écraser, mes lancinantes douleurs, toi qui sans douleurs as enfanté, notre Dame, veuille les alléger, les adoucir, et par ta visite les soigner pour les guérir. |
Gloire... : La maladie qui me frappe, transforme-la pour moi en l’allégresse de la santé, ô Vierge, et, déchirant le sombre sac où je vivote, revêts-moi du lumineux vêtement d’une bonne et heureuse constitution ; alors tu me mettras au comble de la jubilation. |
Maintenant... : La fournaise allumée par mes passions fait jaillir les étincelles de feu et les charbons incandescents des funestes maladies, qui enflamment en moi de violentes fièvres ; mais toi, notre Dame, si tu veux me rafraîchir, ta rosée sera pour moi la guérison. |
Ode 3 |
Seigneur qui a tendu la coupole des cieux et qui a édifié l’Église en trois jours, rends-moi ferme dans ton amour, seul Ami des hommes, haut lieu de nos désirs et forteresse des croyants. |
Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi ! |
Le Dieu qui est admirable dans les saints, puisque tu l’as enfanté, multiplie envers moi tes merveilles d’amour, Vierge toute-sainte, et me voyant mis à mort par d’insupportables douleurs, vivifie-moi, je t’en prie. |
Je gis, dolent, sur un lit de douleur et t’invoque, ô Vierge : incline ton oreille vers moi : hâte-toi de me sauver, empresse-toi de retirer du feu qui couve mon cœur à présent. |
Gloire : Lorsqu’un jeune fils indiscipliné commet des enfantillages, c’est avec un bâton que le rend sage son père qui l’aime bien et le châtie ; Ami des hommes, je le sais, mais tu m’as frappé suffisamment : par l’intercession de ta Mère, fais-moi grâce à nouveau. |
Maintenant : Notre Dame, puisqu’en toi je possède la solide jetée, l’ancre sainte, l’infrangible espoir, de la houle des maladies où je fais naufrage tire-moi pour me diriger vers le calme port de la santé. |
Ode 4 |
C’est toi ma force, Seigneur, toi ma puissance, toi mon Dieu et mon allégresse ; sans quitter le sein du Père, tu as visité notre pauvreté ; aussi avec le prophète Habacuc je te crie : Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes. |
C’est toi qui fis jaillir la source des guérisons pour mettre à sec l’océan des maladies en accordant gratuitement la santé aux malades, la vigueur aux mal portants ; moi donc qui souffre de graves maux et de cruelles infirmités, notre Dame, guéris-moi. |
Afin que je puisse raconter tes merveilles, divine Mère, ainsi que tes hauts faits et parmi les fils des hommes proclamer tes miséricordes, Toute-digne de nos chants, avec tendresse penche ton regard sur le malade que je suis pour m’accorder une parfaite santé. |
Gloire ...: Toi la délivrance des infirmes, toi qui mets à leur disposition la santé, les guéris, les soulages, les rafraîchis, alors qu’ils étaient tristes, menacés, affligés, de moi que d’interminables peines et de cruelles douleurs ont si fort épuisé, notre Dame, prends pitié. |
Maintenant... : Ô Christ, toi qui as assumé la faiblesse de la nature humaine, en ta bonté, en ta miséricorde, Seigneur compatissant, guéris mes nombreuses maladies et toutes mes infirmités : j’ai pour t’en supplier celle qui t’enfanta virginalement, la pure Mère de Dieu. |
Ode 5 |
Pourquoi m’as-tu repoussé loin de ta face, Lumière inaccessible ? Malheureux que je suis, les ténèbres extérieures m’ont enveloppé ; fais-moi revenir, je t’en supplie, et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. |
Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi ! |
Sous le flot de ta miséricorde asperge-moi pour laver le bourbier de mon infirmité ; notre Dame, accorde-moi la jouissance d’une parfaite santé, car ma vie se consume en peu de temps et je n’ai d’autre espérance de salut. |
Dans les douleurs, les gémissements se sont éclipsées mes années et ma vie, ma force corporelle a décru et mes os furent troublés à cause des jours nombreux où j’ai dû garder le lit ; c’est pourquoi, notre Dame, prends pitié de moi. |
Gloire : Possédant, ô Vierge, dans l’affliction ton prompt secours, ta chaleureuse protection, je viens sous ton refuge me mettre à l’abri ; allège donc mes cruelles douleurs, mes intolérables souffrances, le poids trop pesant de mes maux. |
Maintenant : J’entasse péché sur péché, moi le misérable, et chaque jour en ma pauvre âme j’accumule ainsi l’insupportable feu de la géhenne : fais qu’avant cette épreuve je puisse être à l’abri, Vierge tout-immaculée. |
Ode 6 |
L’abîme de mes fautes, la houle du péché me troublent et me poussent violemment vers le gouffre du désespoir ; tends vers moi ta puissante main et comme Pierre sur les flots sauve-moi, ô divin Nautonier. |
Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi ! |
Le taillis de mes péchés en mon cœur a fait flamber un brasier plus important que la terrible fournaise babylonienne, de brûlantes inflammations, une ardente flamme qui me consume à l’intérieur. |
Lumineuse Nuée d’où pleuvent les grâces, Vierge sainte, fais couler sur moi des flots de guérison pour me rafraîchir, je t’en prie, moi que les brûlantes fièvres ont consumé de leur ardeur, et donne-moi de retrouver ma santé de jadis. |
Gloire : Une eau amère, intolérable, me trouble cruellement, charriant passions, douleurs et peines pour mon corps ; toi qui as enfanté l’Eau vive, donne à mon cœur l’apaisement, le calme, la douceur, le repos, la fraîcheur. |
Maintenant : Par ton intercession qui ne dort pas, endors, ô Vierge, en mes douleurs ce qu’il y a de constant et de trop irritant ; toi-même, fais cesser les périodes des fièvres, leurs frissons trop violents, car mes os s’en trouvent comme rompus. |
Ode 7 |
Dans la fournaise les Jeunes Gens foulèrent la flamme avec ardeur et changèrent le feu en une fraîche rosée ; et ils criaient : Seigneur notre Dieu, tu es béni dans les siècles. |
Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi ! |
En toi, notre Dame, je place tout mon espoir, toute l’attente de mon salut ; la maladie qui me tient alité, change-la donc en bonne santé. |
Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi ! |
Verse-moi le flot de guérison, ô Vierge, éteins finalement la fournaise bouillante des fièvres élevées : de la vie divine tu es en effet la fontaine dont jaillit le doux flot. |
Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi ! |
Gloire... : Le mauvais état de mon corps produit en moi une excessive chaleur consumant la naturelle humidité et qui, tel un brandon, a pour effet d’assécher mon pauvre cœur. |
Maintenant... : Unique allégresse des affligés, exauce-moi dans l’affliction, sois attentive à mon âme, empresse-toi ; de moi, divine Génitrice, ne détourne pas ton visage plein d’amour. |
Ode 8 |
Sept fois plus que de coutume, dans sa fureur le tyran des Chaldéens fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur ; mais, lorsqu’il les vit sauvés par une force puissante, il s’écria : Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur et vous, prêtres, louez-le, peuple, exalte-le dans tous les siècles. |
Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi ! |
Tel un paralytique, je suis un cadavre vivant et je me trouve sur mon lit, gisant à demi-mort ; ce lit va devenir mon tombeau, je ne puis déjà bouger les mains, les pieds et les genoux ; cependant, si tu le veux, tu peux me guérir d’un seul mot, toi la Vierge immaculée, l’unique Mère de Dieu. |
Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi ! |
D’incurables maladies, de graves souffrances, des maux s’ajoutant aux uns les autres sans espoir de guérison me troublent grandement : ô Vierge, me permettant d’aborder au havre serein, au calme port de ton amour, apaise la tempête de mes douleurs et de mes peines fais cesser les vagues, je t’en prie. |
Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi ! |
Gloire : Réjouis-toi, fontaine de bonté, océan de miséricorde, abîme de bien et d’amour pour les humains, manifeste envers moi les merveilles de ta faveur, éloigne rapidement la terrible infirmité qui m’accable constamment, divine Génitrice, chasse-la sous une seule goutte de tendre compassion. |
Maintenant : Toi le fleuve de grâce, la piscine des guérisons, l’inépuisable coupe de l’allégresse et de la joie, souveraine Génitrice de Dieu, guéris-moi qui sur un lit de douleur gis lamentablement comme un fardeau inanimé et verse-moi le breuvage me procurant la santé. |
Ode 9 |
Le ciel fut saisi de stupeur et les confins de la terre furent frappés d’étonnement lorsqu’aux hommes Dieu s’est montré revêtu de notre chair ; et ton sein est devenu plus vaste que les cieux : ô Mère de Dieu, l’assemblée des Anges et des hommes te magnifie. |
Soigne-moi qui suis malade gravement, divine Mère ayant enfanté sans semence notre Dieu, lui qui d’un geste guérit les maux des âmes et des corps, afin que, me trouvant en bonne santé, je puisse te chanter et célébrer dans la joie et dans l’allégresse te magnifier. |
Toi la Mère du Créateur universel, recrée mon être complètement broyé ; moi qui gis à terre, brisé dans la fange des passions, par bonté redresse-moi, car tu peux tout ce que tu veux, ayant enfanté, ô Vierge, le Seigneur tout- puissant. |
Gloire... : Redressement des faibles, des déchus, leur force, leur santé, leur guérison, redresse, ô Vierge, l’infirme que je suis, malade de corps, d’âme et d’esprit, rends-moi digne d’être sain et procure-moi le salut. |
Maintenant... : Puissant remède des patients, toi qui des infirmes es la prompte consolation, le réconfort de qui peine dans le malheur, regarde avec tendresse mon infirmité, la grande souffrance qui m’étreint, ô Vierge, fais-moi la grâce de ton regard radieux. |
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