On ne reproduit pas nécessairement la religion de ses parents. Parmi les chercheurs spirituels qui disent avoir une religion, 6 % ont des parents qui n’en avaient aucune. Et parmi ceux qui n’ont pas eux-mêmes de religion, 20,5 % ont des parents qui en avaient une.
Deux tiers des chercheurs spirituels se disent chrétiens, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont catholiques pratiquants, mais qu’ils reconnaissent et assument leur filiation chrétienne. 8 % se disent bouddhistes (alors que cette « religion » est presque inexistante en France). Et 80 % disent s’y intéresser, ce qui est considérable. Les doubles références ne sont pas incompatibles. Certains se définissent comme « âme bouddhiste et cœur chrétien », « catho ascendant bouddhiste », « cathos (racines) avec branches bouddhistes », « née catholique, pratique bouddhiste ».
Un certain nombre introduisent leur propre définition de la religion, faute de se retrouver dans celles qu’on leur propose : « Ma religion, c’est l’amour » ; « La religion du cœur » ; « Je suis de toutes les religions » ; « La foi en la vie »… La moitié sont pratiquants (ils assistent au moins une fois par mois à la messe), ce qui est considérable, mais cependant deux sur dix ne vont à l’église que pour les grandes fêtes et trois sur dix n’y mettent jamais les pieds. Ils font l’économie des lieux de culte et des rites institués. Ou ils y introduisent leur rythme propre, qui ne recoupe pas forcément celui du calendrier rituel ou cérémonial de l’« offre religieuse ».
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