... un art de vivre chrétien au sein de la nature
Je crois profondément que l’évangile est un art de vivre. Pas une façon culturellement limitée et soumise à la mode éphémère, mais un souffle de poésie (…).
Cet art de vivre chrétien suppose une valorisation de la tempérance, vertu fondamentale, moteur de la lutte contre le gaspillage et le consumérisme.
Il ne s’agit pas de plaider pour une austérité froide et triste !
Car la fête a sa place dans cet équilibre recherché avec la nature.
Dieu sait si François était un homme traversé de joie !
La vie du monastère, la vie franciscaine sont de grandes inspirations pour un tel projet.
S’il fallait conclure, je dirais qu’à mes yeux, il n’y a pas d’écologie chrétienne à proprement parler, mais un art de vivre chrétien au sein de la nature.
Le rayonnement de la foi puisée dans l’inépuisable richesse du Christ pourrait trouver une fécondité nouvelle dans le lien à récréer sans cesse, entre nature et esprit, contemplation et action, nécessité vitale du corps et vie de l’esprit.
Un souffle de joie et de paix, une recherche d’une harmonie entre l’homme et la création, perdue en même temps que promise.