Mais au-delà et au-dessus de la douleur et de la joie de l’être aimé, il y a cette joie infiniment pure, cette joie qui est le sommet du don, qui est la joie d’aimer, la joie de donner, qui est la joie de Dieu.
La joie de Dieu, ce n’est pas la joie de tout posséder, mais c’est la joie de ne rien posséder, c’est la joie d’une évacuation infinie, éternelle, c’est la joie d’une charité qui ne veut rien pour soi, c’est la joie du don, et cette joie du don est compatible avec la compassion.
On ne conçoit pas que Dieu nous aime, qu’il veuille le bonheur, qu’il veuille la joie de l’homme et qu’il ne soit pas crucifié par la peine de l’homme .
Maurice Zundel
Inédit, publié dans le bulletin de l’Association des amis de M. Zundel Présence de Maurice Zundel.
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