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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 17:00
La Lettre de Béthanie N°125

Chers Amis,

Dans le courant du mois d’août, nous allons célébrer la fête de l’Assomption de Marie, Mère de Dieu. Marie est mystérieusement présente dès le début de la Bible dans le livre de la Genèse sous le figure de d’une échelle qui relie la terre et le ciel et sur laquelle les anges montent et descendent.

La pierre que mit alors Jacob sous sa tête, c’est le Christ, la Parole qui permet à Marie de relier la terre et le ciel, c’est Yeshoua qui est Dieu et qui est homme. Et la terre qu’Il nous donne, à nous et à notre descendance, comme dit le texte, c’est la Jérusalem céleste, cet état d’union nuptiale entre le divin et le terrestre, où les anges, c’est-à-dire les énergies divines circulent librement, montent et descendent l’échelle.

Quand Dieu nous dit : « Je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras et te ramènerai en ce pays, car je ne t’abandonnerai pas tant que je n’aie accompli ce que je t’ai promis. » c’est alors Dieu avec nous, Emmanuel, qui vient chercher la brebis perdue, sa bien-aimée, sa création, perdue en Eve et retrouvée en Marie.

A la fin de la Bible, dans le texte de l’Apocalypse, le livre du dévoilement, Marie est dévoilée comme un signe pour l’humanité et elle est présentée comme une femme enceinte criant dans les douleurs de l’enfantement. Je sais qu’on a souvent voulu que Marie accouche sans douleur.

Personnellement je n’étais pas là, et je ne suis pas une femme, il m’est donc difficile d’avoir une opinion tranchée, mais peut-être qu’étant dans ce « oui » total, elle n’a effectivement pas opposé de résistance à ce don qu’était son enfant, et qu’étant dans le souffle, l’Esprit-Saint, elle a pu vivre cet accouchement comme une expiration, non sans effort certes, mais peut-être sans douleur.

Par contre ce que je sais, ce dont je suis sûr, c’est que le véritable accouchement de Yeshoua par Marie, ce n’était pas à Bethléem, mais à Jérusalem ; ce n’était pas dans une grotte, mais sur une montagne, le Golgotha, c’était au pied de la croix où la Parole, celle qu’elle gardait dans son cœur, était crucifiée.

Cet accouchement-là, lui, il n’a pas été sans douleur. Voir son Fils sur une croix, agonisant, fut à la fois un accouchement et une mort, qu’elle a vécu sans doute dans l’horreur mais qu’elle a su transformer en puissance de résurrection, par l’acceptation active qu’est la louange : « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur. »

Mystère douloureux et glorieux, mystère de mort et de résurrection, le mystère marial est immense ! Devant lui nous ne pouvons, à la fin, que nous taire et en faire l’expérience, puis finalement dire comme le patriarche Jacob dans le livre de la Genèse, dans un frémissement : « En vérité, YHVH est dans ce lieu et je ne le savais pas. Que ce lieu est redoutable ! Ce n’est rien de moins qu’une maison de Dieu et la porte du ciel. »

Je vous dis toute mon amitié en Christ, à bientôt !

Père Pascal

Télécharger la Lettre en format PDF Cliquer ICI

 
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