Fraternité, oui.
Tous les hommes sont frères et il n’y a pas d’un côté les croyants et les incroyants, les impies et les élus.
Affirmer que tous les hommes sont égaux, c’est rappeler qu’il n’y a pas de privilège de naissance conféré par une grâce surnaturelle.
La fraternité est le contraire de la fratrie, et de la biologie.
C’est le sens et non le sang qui la constitue.
Elle consiste à s’unir par le cœur et la tête.
Il n’y a que des moments-fraternité commandés par la détresse, la fragilité, la vulnérabilité. La fraternité, c’est la reconnaissance d’une paternité symbolique.
On est frères en Christ, en une valeur qui vous dépasse. Il n’y a pas de fraternité sans sacralité.
Aujourd’hui, on vit dans l’illusion de l’individu qui est son propre père. Ça ne marche pas.
Un "nous" se noue par un acte, délibéré ou non, de sacralisation.
Le sacré, c'est un bien de première nécessité, c'est le plus sûr moyen de mise en commun dont dispose un ensemble flou pour faire corps et se perpétuer .
Régis Debra
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