« Le bon Dieu ne m’a pas mis une plume entre les mains pour rigoler », disait-il. En conséquence, son écriture ne supportait ni la comédie ni même la douceur. « Je ne suis pas un professeur d’ironie », ajoutait-il. Cette franchise s’accompagnait de la solitude. « Sous le soleil de Satan » en 1926, « Le journal d’un curé de campagne » plus encore, en 1936, furent des succès.
Dans les années quarante il n’était guère optimiste sur la société qui allait se mettre en place.
Bernanos est mort prématurément à soixante ans, en 1948. On se demande parfois si nous ne sommes pas parvenus au point où il craignait que nous arrivions. L’homme consommateur, prévenait-il, est tout occupé à courir derrière sa fortune et sa sécurité, il ne demandera au fond qu’à renier des libertés dont il ne veut plus courir le risque.
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