Ernest Renan a joui de son vivant et longtemps encore après d'une immense notoriété comme savant et comme écrivain, cet homme dont Anatole France disait, peu après ses éclatantes funérailles nationales, qu’il avait été (rien de moins !) « l’un des plus vastes génies de son temps, la plus grande lumière du XIXe siècle », « la probité de son esprit égalant la vigueur de son intelligence ». Certes, il apparaît que la postérité ne réserve plus cette place à Renan aujourd’hui, mais dans le même temps son souvenir resurgit souvent quand on débat – est-il rien de plus actuel ? – des relations entre l’Église et l’État, entre la foi et la raison, entre les différentes civilisations.
Et surtout il est une référence à laquelle il est fait toujours appel, au cœur du questionnement si prégnant par les temps qui courent, sur la crise supposée de la nation en face de toutes les formes de la mondialisation. Il l’a définie, cette nation, dans une conférence célèbre, d’une manière qui n’a rien perdu de sa pertinence et de sa force.
Philippe Barret, docteur en science politique, inspecteur général de l’Éducation nationale, a consacré jadis à Ernest Renan un livre qui garde sa pleine valeur d’information et de réflexion. Il est l' invité de Jean-Noël Jeanneney
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