Le fleuve infranchissable de la Vâitaranî ne me fait pas trembler, Seigneur, parce que ma pensée se plonge dans l'abondant nectar des chants qui célèbrent tes hauts faits ; je pleure sur les insensés qui se détournent de ce breuvage, s'imposant le fardeau de la vie pour le plaisir trompeur que donnent les objets des sens.
Le plus souvent, ô Dieu, les solitaires, désireux de se sauver eux-mêmes, se retirent silencieux dans le désert, sans songer au bien des autres ; quant à moi, je ne veux pas me sauver seul en abandonnant ces malheureux, et je ne vois pour le monde égaré par l'erreur, d'autre refuge que toi.
Paroles d'un être démoniaque et voué par sa nature au malheur qui s'abandonne au dieu Vishnu
extrait du Bhâgavata Purâna
VII, 9, 43-44
Poème du 5ième siècle composé de chants dédiés au Bienheureux (le dieu Vishnu)
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