Sur un Pan de Nuit
Falaise figée
A l’orée de l’infini
Et présence invisible
Des yeux glacés
J’ai entendu
Vrombir le camion fou et la bombe exploser
Puis les kalachs
J’ai senti
La brûlure froide
J’ai crié quand dans mes os
La machette s’est plantée
Et j’ai lu
Sur un pan de nuit en éclairs gravés
Mon nom et mon prénom
georges meckler
16-08-2016
Pourquoi
Le monde sa misère et sa haine
Dans un recoin de moi font leur nid
de puanteur
Comment
ne pas vomir
Ma bouche Munch se crispe et hurle
Plus fort
encore
que le vide horrible
Mais qui par les ruines
éclaboussées de sang et de chairs
Pourra jamais entendre
Pourquoi
Pourquoi mon Dieu
Encore et encore
En tous ces morts
Veux-Tu Toi aussi mourir
georges meckler
13-10-2016
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