L'amour de Dieu, de cet autre, cet "autre" amour, garde une grandeur si considérable que tout ce que nous entreprenons pour l'imiter ne peut rester qu'une tentative.
Nous sommes comme des enfants cherchant à imiter les gestes des adultes, du père en train de travailler par exemple, mais c'est un jeu.
L'acte en lui-même, nous ne l'accomplissons pas. Le geste du père trouve son sens dans le travail.
Il est touchant de voir l'enfant faire par amour et sans que cela ait un sens ce que le père fait avec sens.
De même, l'homme qui aime Dieu imite quelque chose de ce qu'il lui voit faire, tout en sachant que son imitation est vaine et n'a de sens que comme imitation de ce qui a tout son sens en Dieu.
C'est uniquement de cette manière que le croyant peut montrer au Père qu'il a compris quelque chose du signe du Fils, et qu'il prononce un oui auquel Dieu seul est capable de donner contenu et plénitude.
Adrienne von Speyr, "L'homme devant Dieu", pp 21-22, éditions "Culture et Vérité", Namur, 1994, 1ère édition en allemand "Der Mensch vor Gott" 1966.
Adrienne von Speyr - Wikipédia
Seconde fille d'une famille protestante de quatre enfants, Adrienne von Speyr était très pieuse, du fait de sa proximité avec sa mère et sa grand-mère. Elle se marie en 1927 avec Emile Dürr, ...
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