18 novembre 2018
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Chers amis,
Dans le temps de l’avent, il y a trois personnages centraux, trois piliers de ce temps. Ce sont Marie, la vierge qui va devenir la mère, la Mère de Dieu, Isaïe le prophète par excellence de l’avent, et puis Jean le Baptiste.
C’est sur lui que je voudrais m’arrêter car il est omniprésent dans la bonne Nouvelle et pourtant d’une discrétion fabuleuse.
On l’appelle le précurseur, le témoin, le dernier des prophètes, le porteur de la puissance et de l’esprit d’Elie, l’ami de l’époux. C’est celui que Jésus reconnait comme le plus grand de tous les hommes qui sont nés sur cette terre !
C’est sur lui que je voudrais m’arrêter car il est omniprésent dans la bonne Nouvelle et pourtant d’une discrétion fabuleuse.
On l’appelle le précurseur, le témoin, le dernier des prophètes, le porteur de la puissance et de l’esprit d’Elie, l’ami de l’époux. C’est celui que Jésus reconnait comme le plus grand de tous les hommes qui sont nés sur cette terre !
Parmi les saints, il est le seul dont la naissance terrestre est fêtée par l’Eglise. Pour tous les saints on fête leur naissance au ciel, c’est-à-dire l’accomplissement de leur vie. Pour Jean-Baptiste, on célèbre aussi sa naissance terrestre. Il est le seul dans ce cas avec Marie, la Mère de Dieu.
Comme la Mère de Dieu, il se révèle dès sa conception comme un fruit magnifique de la sainteté du peuple d’Israël. C’est pourquoi il tressaille de joie dans le ventre de sa mère, Elisabeth, quand Marie, enceinte de Jésus, rend visite à sa cousine.
Déjà Jean discerne, déjà il est la lampe qui précède la Lumière qui va illuminer le monde, déjà il annonce la bonne nouvelle du salut. Il n’est pas la Lumière mais le témoin de la Lumière, comme le dit saint Jean.
Déjà Jean discerne, déjà il est la lampe qui précède la Lumière qui va illuminer le monde, déjà il annonce la bonne nouvelle du salut. Il n’est pas la Lumière mais le témoin de la Lumière, comme le dit saint Jean.
Jean comme Jésus, selon la Loi juive, est circoncis le huitième jour et il reçoit le nom que Dieu lui a donné et qui révèle sa vocation : Yohanan, « Dieu fait grâce ». Il est cette voix qui annonce Jésus, Yeshouah, ce qui veut dire : « Dieu sauve » … On peut donc dire que « Dieu fait grâce » annonce que « Dieu sauve » !
Jean annonce cette joie et cette espérance au monde : Dieu nous fait grâce, Dieu nous sauve. Par sa naissance même, il témoigne de cela, il témoigne de la miséricorde et de la puissance divine qui a rendu féconde Elisabeth, cette vieille femme stérile. Il témoigne aussi de la miséricorde et de la puissance divine qui a libéré la parole de Zacharie, rendu muet par le péché du doute.
Jean annonce cette joie et cette espérance au monde : Dieu nous fait grâce, Dieu nous sauve. Par sa naissance même, il témoigne de cela, il témoigne de la miséricorde et de la puissance divine qui a rendu féconde Elisabeth, cette vieille femme stérile. Il témoigne aussi de la miséricorde et de la puissance divine qui a libéré la parole de Zacharie, rendu muet par le péché du doute.
Nous sommes tous des Elisabeth et des Zacharie, nous sommes tous vieux et stériles quand nous oublions Dieu et que, souvent, nous sommes dans le doute intérieur. Aussi chacun de nous est appelé à mettre au monde cet archétype qu’est saint Jean le Baptiste.
L’histoire de saint Jean est notre histoire, il est une référence pour notre vie spirituelle. Jean a d’abord vécu dans la solitude, le jeûne et la prière, à son exemple accordons nous des temps de désert pour nous retirer dans la chambre haute de l’intimité de notre cœur, pour méditer, pour prier. Mais écoutons aussi son appel à la repentance en posant un regard clair sur notre vie à la lumière de l’Esprit Saint. Puis en confessant nos péchés, implorons le pardon divin.
Faisons aussi nôtre sa voix quand elle nous dit : « Il faut qu’Il grandisse et que moi je diminue ». Il parle du Christ, bien sûr, car le Christ ne peut naître et grandir en nous’ si nous ne faisons pas diminuer la puissance de notre moi, de notre ego, si nous ne laissons pas de la place dans nos cœurs, dans notre vie.
Jean le Baptiste en nous désignant le Christ dit : « voici l’agneau de Dieu », et ainsi il nous invite à orienter notre vie vers Jésus, vers cet agneau de Dieu qui nous délivre du poids, du fardeau de nos péchés et nous fait entrer dans la vie éternelle, c’est-à-dire dans la vie même de Dieu.
Jean le Baptiste en nous désignant le Christ dit : « voici l’agneau de Dieu », et ainsi il nous invite à orienter notre vie vers Jésus, vers cet agneau de Dieu qui nous délivre du poids, du fardeau de nos péchés et nous fait entrer dans la vie éternelle, c’est-à-dire dans la vie même de Dieu.
Il termine sa courte vie, décapité, pour avoir dit la vérité à Hérode, et par là je crois qu’il nous invite à avoir une attitude radicale face à la vérité, face à la vérité ultime, pas celle de nos petites vérités relatives, mais celle qui nous dit : Je suis le chemin, la vérité la vie.
Il nous invite à être authentique face à Dieu, face aux autres et face à nous-mêmes, et cela quel qu’en soit le prix, et donc il nous invite à traverser nos doutes, nos peurs et à aller jusqu’au bout.
Il nous invite à être authentique face à Dieu, face aux autres et face à nous-mêmes, et cela quel qu’en soit le prix, et donc il nous invite à traverser nos doutes, nos peurs et à aller jusqu’au bout.
Jean-Baptiste est un vrai guide dans la foi, prenons-le comme modèle, comme clef de lecture, de discernement de notre vie, mais aussi prions-le en ce temps de descente vers la grotte de Bethléem.
Je vous dis toute mon amitié en Christ, à bientôt !
Père Pascal
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