Translittération | Texte hébreu | Traduction française |
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Hava naguila | הבה נגילה | Réjouissons-nous |
Hava naguila | הבה נגילה | Réjouissons-nous |
Hava naguila venis’mekha | הבה נגילה ונשמחה | Réjouissons-nous et soyons heureux |
(répéter une fois) | ||
Hava neranenah | הבה נרננה | Chantons ! |
Hava neranenah | הבה נרננה | Chantons ! |
Hava neranenah venis’mekha | הבה נרננה ונשמחה | Chantons et soyons heureux |
(répéter une fois) | ||
Ourou, ourou akhim! | !עורו, עורו אחים | Réveillez-vous, réveillez-vous, frères ! |
Ourou akhim b’lev sameakh | עורו אחים בלב שמח | Réveillez-vous frères avec le cœur allègre |
(répéter cette ligne trois fois) | ||
Ourou akhim, ourou akhim! | !עורו אחים, עורו אחים | Réveillez-vous, frères, réveillez-vous, frères ! |
B’lev sameakh | בלב שמח | Avec le cœur allègre |
Tout commence par un nigoun de la communauté hassidique de Sadigora en Ukraine, dont nombre de ses membres émigrent en Israël à la fin du XIXe siècle, avec, dans leurs bagages, l’entêtante mélodie.
Quant aux paroles, les versions divergent. Avraham Idelsohn, chantre et musicologue lituanien né en 1882, revendique la paternité du texte. Il s’intéresse au morceau dans le cadre de son audacieux recueil des airs classiques juifs : « Ayant eu besoin d’une mélodie populaire pour mon chœur de Jérusalem, j’ai choisi cet air sur lequel j’ai composé un texte vers 1915. En quelques semaines, tout le pays s’est mis à le chanter ! ».
Idelsohn s’est basé sur le psaume CXVIII, 24 : « Ce jour, consacrons-le par notre joie et notre allégresse » (« … Naguila venismecha bo »).
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