Nous ne pouvons réaliser en nous l’image du Christ que si nous sommes vraiment unis comme le Christ le demandait à ses disciples: aimez-vous les uns les autres pour que le monde connaisse que vous êtes du Christ.

« La vie des autres a pour moi plus de valeur que moi-même, que ma propre vie. »

Quand vous aurez compris cela, il n’y aura plus de conflits entre vous.

La résolution d’un problème ou d’un conflit ne tient ni à une organisation, ni à un mode de conduite, mais à la résolution de tout supporter.

Chacun nous doit, pour les autres, avoir l’amour d’une mère.

Aimer notre prochain comme nous-mêmes, vivre selon les commandements du Christ nous mènera au jardin de Gethsémani, où le Christ priait pour le monde entier.

Le royaume du Christ, écrit saint Silouane, c’est porter dans notre cœur l’univers entier et Dieu le créateur lui-même.

Tel est le paradoxe de la vie chrétienne : c’est en choisissant la souffrance du Christ pour le monde que nous avons le sentiment d’être plus proches de lui et de la vie éternelle.

Nous devons garder l’esprit du repentir durant toute notre vie, jusqu’à la fin.

Le repentir est le fondement de toute vie ascétique et spirituelle.

Le sentiment, l’intuition du péché peuvent devenir si aigus en nous qu’ils engendrent vraiment un repentir en profondeur.

Le combat pour le salut peut être parfois très simple et primitif, parfois très compliqué, au-delà de toute force humaine.

Archimandrite Sophrony, De vie et d’Esprit