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8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 23:55

Définition habituelle

Étymol. et Hist. Ca 1265 « enfer » (Br. Latini, Trésor, II, 129, éd. F.-J. Carmody, p. 311 : feu de gehenne).

Du latin chrétien gehenna, gr. γ ε ́ ε ν ν α « enfer » dans le N.T. (Mat. 5, 22 etc.); lat. chrét. Geennom (A.T. Vulgate Jos. 18, 16) gr. Γ α ι ́ ε ν ν α (Septante, ibid.), hébr. biblique gē-Hinnōm « vallée de Hinnom », vallée au sud de Jérusalem, où des Juifs idolâtres offraient des enfants en sacrifice au dieu Moloch (2 Rois 23, 10; Jér. 7, 31-32), v. Bible Suppl. 

Hébreux : ge’ ben hinnom
Grec : paragx huiou ennom / geenna

La géhenne est un lieu nommé vallée du fils d’Hinnom (ge’ ben hinnom).

2ème possibilité

Le nom Géhenne serait une contraction du cri des mères cananéennes à qui l’on retirait l’enfant pour le sacrifier en cas de danger et d’épidémie, il était jeté vivant dans les flammes au fond de la vallée de Jérusalem où les ordures étaient brûlées, elles criaient : « Mon enfant ! » ce qui donna « Géhenne » en cananéen et qui devint une des illustrations de l’enfer.

cité dans un texte que j'ai lu mais sans trouver les éléments qui le corroborerait. voir aussi  II   Rois,   xxiii,   10  :  «  Le  roi  profana  aussi   le   Tophet,   dans  la· vallée  de  Ben-Hinnom,   pour  que   personne  ne  fît  plus  passer  son  fils  ou  sa  fille  par  le  feu,  en  l'honneur   de  Moloch.   »

Extrait de ce texte

 

Précisions apportées par une lectrice :

J’ai habité tout près de « la géhenne ».
Pour me rendre  à la vieille ville de Jérusalem à partir de chez moi, dans la Moshava Germanit, à la porte de Jaffa ou bien sur le Mont Sion,  je descendais dans la vallée de la Géhenne.
 Elle n’est pas bâtie,  c’est un espèce de terrain en creux et en pente, d’un côté se dresse la muraille de la vielle ville, de l’autre un escarpement avec une falaise. 
Ce no man’s land a été aménagé il y a peu par la ville de Jérusalem pour y faire une promenade. Ce genre de promenade est  destinée, non seulement à agrémenter l’espace  et profiter du paysage, mais à tisser des passerelles entre le monde juif et le monde palestinien. Le jour de l’inauguration de cette promenade, l’archéologue en chef m’a invitée à ne jamais m’y promener seule...
Cette vallée est particulièrement à l’ombre, sombre ; des jeunes palestiniens y caracolent sur leur petits chevaux. On sent un espace silencieux, à l’écart, inhospitalier même pour moi, et l’on comprend parfaitement pourquoi il a servi de dépotoir pendant des siècles, il était un lieu prohibé aux vivants. 
Vous connaissez sans doute les rapports du monde juif avec la mort, en particulier le corps mort, l’urgence d’enterrer le cadavre dans les 24 h loin du monde des vivants.
On dit aussi que, là, se situe le champ du pendu, c’est-à-dire le champ acheté avec l’argent que Judas a répandu sur le sol du Temple avant de se pendre.
Quant au nom de géhenne,  il semble bien qu’il rappelle la mémoire d’un propriétaire de cette parcelle,  fils de Hinom et  non himmon.  »Gué (à proncer gaï en hébreu) veut dire vallée ou plus précisément une vallée étroite. » dixit un ami yérosalamitain.
N’est-ce pas parfois étonnant le grand savoir d’intellectuels ou chercheurs qui n’ont jamais mis les pieds dans le lieu dont ils parlent brillamment et avec certitude ? ...
 
Amicalement 
Thérèse 
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