L’énigme que nous ne résoudrons jamais, qui nous forme et nous déforme, est celle de la sexualité.
Notre dignité ne tient que si nous acceptons de vivre entre nous en respectant cette énigme.
Nous semblons dire à l’autre : te désirer est le mystère que je veux partager avec toi.
Mais on ne viole ni on ne force un mystère, sous peine de l’abîmer et de le détruire.
Nous devons alors imaginer d’autres rapports entre nous que ceux de la domination.
Je relis ainsi aujourd’hui le célèbre verset biblique : « Il n’est pas bon que l’Adam soit seul, je vais lui faire une aide semblable à lui » (Gn 2, 18).
Littéralement : « quelqu’un à son secours en face de lui ».
Le mot `ezèr en hébreu désigne celui qui vient à notre secours (Dieu ou son envoyé). Le mot est associé à l’expression kenegdô, un hapax dans la Bible, qui peut vouloir dire : « qui fait face, qui est à l’opposé ». Rachi, au XIe siècle, commentait ainsi : « Si l’adam le mérite ce sera une aide, s’il ne le mérite pas ce sera son adversaire. »
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