Daitenku Taro Jurai parfois appelé Jésus-Christ de Shingō (新郷村, Shingō-mura?) est un personnage légendaire parfois identifié à Jésus-Christ.
Selon une tradition locale familiale japonaise, considérée par certains comme un canular, celui-ci serait mort à Shingō, alors appelé Herai, à l'âge de 106, 114 ou 118 ans selon les versions.
Le tombeau de Jésus est devenu une attraction touristique d'importance pour le petit village de Shingō situé dans la région de Tōhoku et la préfecture d'Aomori.
Une plaque commémorative en caractères hébraïques offerte par la ville de Jérusalem et déposée en 2004 par Eli Cohen (ambassadeur d'Israël) a été posée dans l'espace situé entre la « tombe de Jésus » et celle de son jeune frère Isukiri (ou Isus Chri) sans qu'on sache qui repose dans ces tombes.
Un musée est ouvert à l'attention des touristes. 10 000 à 30 000 Japonais visitent cet endroit chaque année.
Des pèlerins assistent également chaque année en juin le Kirisuto Matsuri (« Festival du Christ »), pendant lequel sont entonnés des vieux chants traditionnels du village. Les paroles semblent être de l'hébreu déformé par 2000 ans de transmission orale. À cette occasion, seize vierges vestales dansent autour de la tombe22.
Aujourd’hui, le village accueille le « Festival du Christ », tous les ans au début de l’été.
Les festivités incluent une cérémonie de type shintô – un prêtre s’avance vers la tombe en récitant des prières rituelles norito pendant que les participants offrent des branches cérémonielles –, une danse du lion shishimai et une danse traditionnelle bon odori exécutée autour du site par des danseuses en kimono.
Le tout se déroule dans une atmosphère réservée, parfois en présence de politiciens de la majorité et de l’opposition.
Il n'est pas impossible que ces idées d'un Christ venu au Japon trouvent leur origine dans l'action des premiers missionnaires chrétiens nestoriens qui se sont rendus au Japon.
Nestoriens en Asie à Khocho (683-770)
Ayant étudié les langues perses et syriaques à l'Université d'Oxford, Peter Yoshiro Saekinote découvrit dans le livre japonais Shoku Nihongi la preuve de la visite d'un missionnaire persan (Keikyoto) appelé Rimitsui ou Limitsi à Nara en 736, missionnaire qui aurait été le père de Yesbuzid (Jazedbuzid), constructeur de la Stèle nestorienne en Chine.
La stèle nestorienne de Xi'an en Chine est une stèle datant de l'époque Tang, érigée le 7 janvier 7811, qui décrit les cent cinquante premières années de l'histoire du christianisme en Chine.
Elle établit que la religion chrétienne est pratiquée depuis très longtemps en Chine. Dès le VIIIe siècle, la mission de l'Église de l'Orient, dite nestorienne, est reconnue par l'empereur Tang Taizong.
Son prêtre le plus célèbre, Alopen parlait syriaque, venait probablement de Perse, et fut en 635 autorisé par l'empereur à résider dans sa capitale de Chang'an (aujourd'hui Xi'an) ; la stèle relate qu'il y fit construire une église en 6383.
La stèle mesure 2,79 m de hauteur et présente des textes en chinois et en syriaque décrivant la vie des communautés chrétiennes chinoises dans le nord du pays.
Ces textes sont rédigés par un moine nommé Adam, de nom chinois Jingjing (parfois retranscrit Ching-tsing), du monastère de Ta-ts'in.
Ecriture syriaque
Sur un des côtés, il y a une liste de soixante-dix noms de personnages : évêques, diacres, etc. écrits en syriaque et la plupart du temps en chinois.
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