Etats-Unis : Un prêtre lance de l’eau bénite sur ses fidèles avec un faux pistolet
Âgé de 70 ans, il est devenu une véritable star sur les réseaux sociaux à la suite de la diffusion d’images de cette messe originale
Pour respecter les mesures de distanciation sociale, il faut parfois faire preuve de créativité et d'originalité. C'est ce qu'a démontré le père Tim Pelc, un prêtre de 70 ans originaire du Michigan, exerçant à Detroit. Il a utilisé un pistolet en plastique remploi d'eau bénite, lors de la messe de la Semaine Sainte, pour bénir ses paroissiens, rapporte BuzzFeed News.
« L'idée originale était de faire quelque chose pour les enfants », a-t-il confié. « Ils étaient sur le point de vivre une fête de Pâques comme jamais auparavant, alors je me suis dit : que pouvons-nous encore faire pour respecter tous les protocoles de distanciation sociale ? », a également expliqué le prêtre, qui est devenu une célébrité sur les réseaux sociaux après la diffusion de cette messe.
Une première photo a été postée sur la page officielle de la paroisse sur Facebook au mois d'avril, mais elle est en réalité devenue virale une fois relayée sur Twitter.
Après avoir consulté un ami médecin pour s'assurer que sa démarche ne mettait pas en danger les paroissiens, le père Tim Pelc a donc utilisé un pistolet en plastique pour bénir les paniers de Pâques qui lui étaient présentés par des croyants. Ceux-ci s'arrêtaient devant lui en voiture. « Les gens voulaient voir le bon côté des choses qui se passent dans le monde en ce moment », a expliqué Christine Busque, qui gère la page Facebook de la paroisse.
Bénédiction héliportée et confessionnal au parking
Plus impressionnant, en Bolivie, en Équateur ou encore au Brésil, c’est à des centaines de mètres d’altitude, depuis des hélicoptères, que des prélats bénissent les populations afin de les dissuader de se rendre eux-mêmes dans des lieux de culte. "Jamais dans l'histoire de l'Église, il n'y a eu de semaine sainte comme cette semaine à cause d’une pandémie, observe Giovanni Battista Piccioli, évêque de Guayaquil, en Équateur. Mais nous n'avons qu'à suivre les règles que le gouvernement nous a édictées : rester en quarantaine et ne pas sortir."
À l’image de ces "drive-in" mis en place dans plusieurs pays pour dépister le coronavirus, des religieux accueillent les paroissiens sur le parking de leur église transformé en confessionnal à ciel ouvert. Devant l'immense Temple de la Divine Providence, dans le sud de Varsovie, le prêtre, assis sur une chaise, chapeau de soleil et masque en tissu sur le visage, écoute un à un les pénitents venus se confesser depuis leur véhicule. "Ça ne change rien, car la confession n’est pas liée à un endroit, c'est un sacrement, explique Marcin, 44 ans, employé d’un club de sport. Il m’est déjà arrivé à de nombreuses reprises dans ma vie de me confesser à divers endroits, debout, en marchant, ou bien à genoux dans un confessionnal".
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