Illustration de Sophie Guichard
Saint MALO
né à Glamorgan (Pays de Galles) ; mort en Saintonge (Charente-Maritime) vers 640
A en croire son plus ancien biographe, il était moine à l'abbaye galloise de Llancarvan, quand l'inspiration lui vint d'aller convertir les Bretons.
Il toucha terre à l'embouchure de la Rance, non loin de la ville qui porte aujourd'hui son nom (Ille-et-Vilaine). Les gens qui peuplaient cette région étaient si sauvages que Malo résolut de commencer par eux.
A force de zèle et de courage, il finit par rendre le pays à peu près chrétien. Cependant, au bout de vingt ans, « le diable vint semer la zizanie dans son troupeau ».
Jugeant que le temps nécessaire à réfuter les calomnies répandues contre lui serait mieux employé ailleurs, il remit sa charge d'évêque à celui de ses clercs qui désirait le plus l'avoir, quitta la Bretagne et s'achemina vers l'Aquitaine.
Il s'arrêta en Saintonge (Charente-Maritime) où, sauf dans les villes, le christianisme avait encore peu pénétré.
Il fit autant de bien aux Saintongeais qu'aux Bretons ; et ce fut au milieu d'eux qu'il mourut.
Comme beaucoup de saints, Malo aimait les bêtes, que Dieu aime aussi puisqu'il les a créées.
Un jour qu'il travaillait à sa vigne, il vit une fauvette en train de pondre dans le capuchon qu'il avait posé sur un buisson. Il se garda de la déranger.
Les jours suivants, il la laissa pondre et couver tant qu'elle voulait ; et il ne revint prendre son capuchon que lorsqu'elle se fut envolée avec sa petite famille.
On signale aussi qu'il évitait de charger son âne de fardeaux trop lourds, et qu'il le dételait toujours avant qu'il fût trop fatigué.
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