Le métropolite Antoine (Pakanich) répond aux questions d’actualité sur le jeûne.
– Vladyko, les gens sont privés de tous les plaisirs de la vie et le jeûne leur enlève le peu qu’ils ont. Comment pouvons-nous jeûner dans de telles conditions ?
– La vie terrestre a été donnée à l’homme afin d’atteindre le salut éternel.
Et il y a beaucoup de choses qui ne dépendent pas de nous : quand naissons-nous, à quelle époque, qui seront nos parents, où sera notre patrie terrestre?
Tout cela nous est donné par Dieu par le soucis qu’il porte aux hommes, dans le cadre de la Providence divine.
Et notre tâche est de purifier notre cœur de tout notre être, de toutes nos forces et de rendre l’âme capable de vivre dans l’éternité.
Nous ne devons donc pas nous plaindre de la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons. Lorsque nous nous sentons bien, nous oublions souvent Dieu et nous le remercions rarement.
Et lorsque des expériences ou des difficultés particulières surviennent, nous commençons à chercher la raison pour laquelle il en est ainsi. Et c’est alors que nous pensons à Dieu.
Tout est clair pour une personne croyante. Il est concentré sur la vie spirituelle.
Et la vie spirituelle est toujours une lutte intérieure, toujours un désir de se voir sous son vrai jour, tel que nous sommes vraiment.
Et après avoir discerné toutes nos impuretés, nous devons les nettoyer par tous les moyens et outils possibles. Cela inclut le jeûne.
Il n’est pas juste de penser que, par exemple, en période de crise, nous devions effectuer un jeûne spécial, des abstinences ou des libertés spécifiques.
Au contraire, pendant la crise, nous sommes forcés par la situation même à réfléchir au sens de notre vie, nous essayons de comprendre l’essence de nos actes et de nos vécus.
Chaque fois que nous observons le jeûne, c’est pour en tirer un profit spirituel.
Et il n’y aura de profit spirituel que lorsque nous apprendrons l’humilité, pas seulement théorique, mais lorsque nous ressentirons notre incapacité totale à atteindre la perfection par nous-mêmes.
Et nous serons plus aimables envers les personnes qui nous entourent, pour qui les choses ne sont pas non plus faciles, mais qui n’ont peut-être pas l’aide de la grâce que nous, les membres de l’église, avons.
Le but du jeûne est donc, par l’abaissement de soi, la retenue, de détruire et d’effacer nos tares, comme il est écrit dans nos livres liturgiques.
Le jeûne est un moyen d’atteindre la douceur de l’âme qui rend une personne capable d’entendre Dieu et d’accepter l’autre.
Et c’est là notre principale tâche en ce Carême.
Pour aimer Dieu à nouveau et retrouver notre paradis perdu.
Как правильно поститься в условиях кризиса
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