Un jour, un prêtre dans un train, écoutait l'un des grands romans de Dostoïevski au casque, sur lequel il rédigeait une thèse. Et il était immergé en lui-même. A ce moment, une vieille dame mourait de curiosité: qu'écoutait le père?
Elle s'assied plus près, puis s'éloigna, puis soupira, puis fit un clin d'œil. Finalement, elle lui toucha l'épaule et lui demanda:
- Batiouchka, qu'est-ce qu'est-ce que tu écoutes?
Étant honnête et direct, il répondit simplement:
- " Les Démons".
La pauvre vieille dame s'enfuit.
«Soyons sincères, et tout suivra ou disparaîtra - selon les circonstances», conclut le prêtre à partir de cette histoire. (Basée sur l'histoire du hiéromoine Dmitry [Pershin].)
Un jour, trois prêtres - orthodoxe, catholique et protestant - se sont disputés pour savoir qui avait une foi plus forte. Pour ce faire, il fallait marcher sur l'eau. Ils allèrent en bateau au milieu du lac. Le catholique descendit du bateau, marchant sur l'eau et revint. Le prêtre orthodoxe est également sorti du bateau, a marché sur l'eau et est revenu. Le protestant est sorti, s'est effondré - et s'est noyé! Le catholique dit à l'orthodoxe:
- Pourquoi ne lui as-tu pas dit qu'il y avait des rochers sous la surface de l'eau?!
L'orthodoxe:
- Quels rochers?
Une petite fille revenait de l'école du dimanche. En chemin, elle rencontra un athée.
- Pourquoi es-tu si heureuse? - demanda l'athée.- Je viens de l'école du dimanche.
- Eh bien, qu'est-ce qu'ils vous ont dit aujourd'hui? - demanda sarcastiquement l'athée, s'apprêtant à se moquer de l'enfant.
- On nous a raconté une histoire de la Bible sur la façon dont le prophète Jonas a été avalé par un gros poisson.
- Comment un poisson peut-il avaler une personne et qu'après cela, il reste en vie?
La petite fille réfléchit une seconde et répondit:
"Je ne sais pas comment cela s'est passé, mais quand je serai au paradis et que j'y rencontrerai Jonas, je lui demanderai certainement."
- Et si Jonas est allé en enfer?!
- Eh bien, alors tu lui demanderas toi...
L'histoire dit que le frère Paul, dans le désert de Scété, avait été chargé de couper les cheveux des moines. Un jour, un staretz vint le voir, qui ne s'était ni rasé ni coupé les cheveux depuis dix ans. Frère Paul était un peu fatigué ce jour-là à cause de son long jeûne. En conséquence, à la fin de la coupe et du rasage, le staretz avait trois coupures : sur le menton, sur la joue et sur la tête.
- Père, - demanda son frère Paul - as-tu déjà été chez moi?
- Non, je t'assure, - répondit le staretz. «Les voleurs dans le désert m'ont coupé l'oreille."
- Professeur, la théorie de la relativité m'échappe un peu.
- D'accord. Dis-moi, trois cheveux sont-ils beaucoup ou peu?
- Peu
- C'est le cas, s'ils sont sur ta tête, mais s'ils sont dans la soupe?
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après