Invisible, ô Toi, Lumière, Présence, Christ, Jésus, Eucharistie,
Dieu caché sous l'apparence, Pain Vivant, le seul qui rassasie,
L'homme au seuil de ton mystère s'avance, il adore et balbutie.
Ô Parole, Paix profonde, Silence, le cœur simple te reçoit.
Il t'écoute en espérance ! En Esprit, en vérité, il croit.
Signe sûr donné au monde, Semence, Chair qu'il mange, Sang qu'il boit !
Chante haut ce Corps de gloire, mon âme, c'est le Corps de ton Sauveur.
Né du sein pur de la Femme, mort en croix, victime du pécheur !
Chante Pâques, sa victoire, proclame les merveilles du Seigneur !
Souverain Roi qui rassemble, le Maître, le voici : Son règne vient !
Il approche, il va paraître ! Peu de temps encore, il revient !
Jour nouveau et joie, ensemble, vont naître.
Peuple chante : “Saint, Saint, Saint !”
Béni soit pour sa puissance le Père, béni soit le nom du Fils,
Dans le ciel et sur la terre, béni soit le souffle de l'Esprit !
Gloire, gloire, Providence première ! l'Un, l'Unique nous bénit.
Ce chant reprend l'air de la version mozarabe du Pange lingua/Tantum ergo .plain-chant des livres de Tolède - Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle aux Descalzas Reales de Madrid
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