Te voici belle, ma compagne, te voici belle !
Tes yeux palombes à travers ton litham; tes cheveux tel un troupeau de caprins qui dévalent du mont Guil'ad; tes dents tel un troupeau de tondues qui montent de la baignade; oui, toutes jumelées, sans manquantes en elles.
Tes lèvres, tel un fil d'écarlate, ton parler harmonieux; telle une tranche de grenade, ta tempe à travers ton litham ; et telle la tour de David, ton cou, bâti pour les trophées: mille pavois y sont suspendus, tous les carquois des héros. Tes deux seins, tels deux faons, jumeaux de la gazelle, pâturent dans les lotus.
Avant que le jour se gonfle et s'enfuient les ombres, j'irai vers moi-même au mont de la myrrhe, à la colline de l'oliban.
Cantique des cantiques (traduction A. Chouraqui)http://www.andrechouraqui.com/antho/shir/shir1.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cantique_des_cantiques