« Croire, c'est naviguer de nuit » dit Frère François Cassingena-Trévedy
Autrefois, dans nos campagnes, ne disait-on pas d'un garçon qui fréquentait une fille qu'il lui avait « donné sa foi » ? Confiant, il l'avait, en quelque sorte, laissée s'installer en lui. Il l'avait intériorisée. Même en son absence, elle lui était présente. Il l'aimait, quoi ! Il la portait en lui. N'en va-t-il pas de même pour la foi en Dieu ? De ce fait, je ne peux comprendre cette foi que comme une relation d'amour, une présence intérieure, ce qui ne l'empêche pas d'être un... chemin nocturne.
Jean Payen de la Garanderie