10 juillet 2009
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La définition la plus simple de la liberté est celle-ci : la liberté c'est la capacité de faire la volonté de Dieu. Être capable de résister à Sa volonté, ce n'est pas être libre. Dans le péché, il n'y a pas de vraie liberté.
Dans ce qui entoure le péché il existe certains avantages : dans le péché de la chair, par exemple, il y a, les plaisirs de la chair.
Mais ce ne sont pas ces plaisirs qui sont le mal. Ils sont bons et ils ont été voulus par Dieu, et, même lorsque quelqu'un jouit de. ces plaisirs d'une façon qui n'est pas la volonté de Dieu, Dieu veut encore que ces plaisirs soient ressentis.
Mais, bien que ces plaisirs en eux-mêmes soient bons, c'est la destination qu'on désire leur donner, dans des circonstances contraires à la volonté de Dieu, qui devient le mal. Et, puisque la destination de ce désir est mauvaise, elle ne peut aboutir au but que le désir se propose. C'est pourquoi il se frustre lui-même. Et c'est pourquoi, en fin de compte, il n'y a pas de bonheur dans un acte de péché.
Nigaud que vous êtes ! Vous avez fait, en réalité ce que Vous ne vouliez pas faire ! Dieu vous a laissé le plaisir, parce que le plaisir aussi est Sa volonté : mais vous, vous avez laissé de côté le bonheur, qu'il voulait vous donner en même temps que le plaisir, ou, peut-être, le bonheur plus profond qu'il vous destinait sans le plaisir, et au delà de lui, et au-dessus de lui !
Vous avez mangé la pelure et jeté l'orange. Vous avez gardé le papier, qui n'était rien qu'un emballage, mais vous avez jeté l'écrin, l'anneau et le diamant.
Et, maintenant que le plaisir — qui devait avoir une fin — est fini , vous n'avez rien du bonheur qui vous aurait enrichi pour toujours. Si vous aviez pris (ou délaissé) le plaisir comme Dieu le voulait pour votre bonheur, vous posséderiez encore le plaisir dans votre bonheur, il serait toujours avec vous et vous suivrait partout dans la volonté de Dieu.
Car il est impossible pour un homme sain d'esprit de regretter un acte accompli consciemment, en union avec la volonté de Dieu.
Dans ce qui entoure le péché il existe certains avantages : dans le péché de la chair, par exemple, il y a, les plaisirs de la chair.
Mais ce ne sont pas ces plaisirs qui sont le mal. Ils sont bons et ils ont été voulus par Dieu, et, même lorsque quelqu'un jouit de. ces plaisirs d'une façon qui n'est pas la volonté de Dieu, Dieu veut encore que ces plaisirs soient ressentis.
Mais, bien que ces plaisirs en eux-mêmes soient bons, c'est la destination qu'on désire leur donner, dans des circonstances contraires à la volonté de Dieu, qui devient le mal. Et, puisque la destination de ce désir est mauvaise, elle ne peut aboutir au but que le désir se propose. C'est pourquoi il se frustre lui-même. Et c'est pourquoi, en fin de compte, il n'y a pas de bonheur dans un acte de péché.
Nigaud que vous êtes ! Vous avez fait, en réalité ce que Vous ne vouliez pas faire ! Dieu vous a laissé le plaisir, parce que le plaisir aussi est Sa volonté : mais vous, vous avez laissé de côté le bonheur, qu'il voulait vous donner en même temps que le plaisir, ou, peut-être, le bonheur plus profond qu'il vous destinait sans le plaisir, et au delà de lui, et au-dessus de lui !
Vous avez mangé la pelure et jeté l'orange. Vous avez gardé le papier, qui n'était rien qu'un emballage, mais vous avez jeté l'écrin, l'anneau et le diamant.
Et, maintenant que le plaisir — qui devait avoir une fin — est fini , vous n'avez rien du bonheur qui vous aurait enrichi pour toujours. Si vous aviez pris (ou délaissé) le plaisir comme Dieu le voulait pour votre bonheur, vous posséderiez encore le plaisir dans votre bonheur, il serait toujours avec vous et vous suivrait partout dans la volonté de Dieu.
Car il est impossible pour un homme sain d'esprit de regretter un acte accompli consciemment, en union avec la volonté de Dieu.
Thomas Merton
Extrait de Semences de contemplation