La science se soucie peu de la foi, mais elle admet la présence du religieux dans ses organes de réflexion.
C'est une présence essentielle, qui l'interpelle sur ses limites et les questions liées au respect de l'homme.
La théologie, quant à elle, ne peut ignorer l'expérience humaine du monde, qui passe notamment par la science.
Pour ma part, je tiens à la théologie naturelle, présente dés Saint Paul, qui confronte ses propos à la réalité et accepte d'être bousculé par l'expérience humaine.
Jacques Arnould
Théologien et historien des sciences chargé de mission au Centre National d'Etudes Spatiales
La Vie N°3337