Cet Ennemi suggère à l’homme toutes espèces de pensées subites. "Ah ! se dit-on alors, si seulement tu avais un confesseur ! Telle ou telle chose m’est revenue à l’esprit. Hélas ! en quel état je suis !" Non, mon cher enfant ! Je sais bien ce qu’il en est de ces idées subites. Quelle que soit l’idée qui t’est venue à l’esprit, laisse-la s’en aller comme elle est venue. Demeure en paix, tourne ton cœur vers Dieu, n’y fais pas attention, ne t’entretiens pas avec ces pensées, laisse tomber. Il te vient ainsi maintes angoisses que l’Ennemi suscite en toi. Tout cela est l’effet d’une tristesse désordonnée. Finalement l’Ennemi porte l’homme au désespoir en lui disant: "Tout est perdu." Que faire alors ? Déposer en Dieu toute ton inquiétude. Jette ton ancre en Dieu.