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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 20:47

Que celui, donc, qui veut purifier son coeur ne cesse de l'embraser par le souvenir de Jésus. Que ce soit son unique exercice et son travail ininterrompu.

Quand on veut rejeter sa pourriture, il n'y a pas un moment de prier et un moment de ne pas prier; il faut en tout temps s'adonner à la prière en gardant son intellect, même si l'on se trouve en dehors de la maison de prière.

Celui qui purifie le minerai d'or n'a qu'à laisser baisser quelque temps le feu dans sa fournaise et la matière qu'il voulait purifier retrouve sa dureté. De même, celui qui tantôt se souvient de Dieu, tantôt non, perd par l'interruption ce qu'il croit obtenir par la prière.

L'homme qui aime la vertu est celui qui ne cesse d'éliminer par le souvenir de Dieu l'élément terrestre de son cœur, afin que peu à peu le mauvais se consume au souvenir du bien et que l'âme revienne parfaitement à sa splendeur naturelle et glorieuse.

Diadoque de Photicé

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commentaires

M
Ce texte rejoins profondément mon expérience : tout jeune, j'ai passé 3 ans dans l'alumnat d'un monastère ; il y avait beaucoup de temps de prière, mais le ressenti que j'en ai quelque 50 ans plus tard, c'est le sentiment permanent d'une "Présence"...et cela m'est resté..comme source d'exigence mais aussi de Paix à partagerMerci à vous
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