Conduis-moi, douce lumière,
parmi l'obscurité qui m'environne, Conduis-moi!
La nuit est sombre et je suis loin du foyer,
Conduis moi !
Garde mes pas.
Je ne demande pas à voir les scènes éloignées:
un seul pas est assez pour moi.
Je n'ai pas toujours été ainsi, je n'ai pas toujours prié que tu me conduises.
J'aimais choisir et voir mon chemin mais maintenant conduis moi.
J’aimais le jour éclatant et malgré des craintes, l'orgueil dominait mon vouloir :
ne te souviens pas des années passées.
Aussi longtemps que ta puissance m'a béni, aussi longtemps elle me conduira encore, à travers lande et marécages, rochers et torrents,
jusqu'à ce que la nuit s'achève et qu'avec le matin, sourient ces visages angéliques
que j'ai longtemps aimés et perdus pour une heure.
Cette prière a été rédigée par John Henry Newman en 1833, au cours de son voyage en Méditerranée où il a failli mourir.