C’est très difficile d’accepter la réalité, de s’abandonner à la volonté de Dieu ici et maintenant. Nous voulons toujours « ajouter une coudée à notre taille », d’une manière ou d’une autre, comme dit l’Evangile. Tel est le but de la plupart de nos actions, même spirituelles. Jusqu’au jour où nous nous heurtons à un échec profond, il ne nous reste alors que cette seule réalité démesurée : Dieu est.
Et ce Dieu est un Père qui me donne à chaque instant ce qui est le meilleur pour moi.
L’homme qui accepte cette réalité et qui s’en réjouit à fond a trouvé la paix et l’attitude d’abandon. Dieu est et cela suffit. Quoiqu’il arrive il y a Dieu, la splendeur de Dieu. Cet homme est entièrement ouvert à l’action de Dieu qui fait de lui ce qu’Il veut et qui le mène où Il veut. Cette sainte obéissance donne à l’homme accès aux profondeurs de l’univers, il voit clair à l’intérieur du monde. Seul l’homme qui accepte Dieu de cette manière est capable de s’accepter vraiment soi-même. Il devient libre de tout vouloir particulier. Il ne veut plus que ce que Dieu veut de moment en moment. Cet homme a découvert la Joie suprême ! Ses vieux jours sont comme les couleurs de l’automne et son sourire une Lumière sans déclin…
Un vieux Sage disait : « Sois heureux un instant, cet instant c’est ta vie ». Le tout est de commencer. Alors, c’est pour quand ?
Extrait de la Lettre de Béthanie N°41
Koah 12/10/2007 22:53