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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 18:14

 

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Je ne suis pas devenu sage... 

Comme l'étaient les cinq vierges sages ; 

Je n'ai pas acquis 

Le bien facile avec le difficile. 

Mais je suis devenu le dernier des insensés 

En ne conservant pas de l'huile pour ma lampe : 

C'est-à-dire la miséricorde avec la virginité, 

Ou bien encore l'onction de la fontaine sacrée du baptême... 

 

C'est pourquoi les portes de la salle des noces 

Sont fermées à moi aussi dans ma négligence. 

Mais ici-bas, tandis que je suis dans un corps, 

Toi, mon Époux, écoute mon âme épouse...; 

Dès maintenant je crie d'une voix pitoyable : 

« Ouvre-moi ta porte céleste, 

Introduis-moi dans ta chambre nuptiale là-haut, 

Rends-moi digne du saint baiser, 

De l'étreinte pure et immaculée. 

Que je n'entende pas la voix 

Qui répond ne pas me connaître. 

Mais grâce à ta lumière veuille allumer 

Le flambeau éteint de mon esprit, à moi l'aveugle ! » 

 

Saint Nersès Chnorhali (1102-1173), patriarche arménien 

Jésus, Fils unique du Père, §688-693 ; SC 203 (trad. SC p. 173 rev.) 

« Nos lampes s'éteignent »

Nerses IV Chnorhali (le Gracieux) Klaétsi, poète-mélode, musicien et écrivain arménien, fils du prince Apirat Pahlavouni et arrière petit-fils de Grigor Magistros Pahlavouni, Catholicos des Arméniens dès 1166. Il est l’auteur de nombreux chants sacrés qui sont sortis de l’office divin pour devenir des mélodies et des chants traditionnels, adoptés par le peuple. Il enrichit considérablement l’Hymnaire et le Livre d’Heures arméniens. 

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