17 mars 2010
3
17
/03
/mars
/2010
23:15
Ecouter le commentaire
Jn 7, 14 à 30
Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait.
Les Juifs s'étonnaient, disant: Comment connaît-il les Écritures, lui qui n'a point étudié?
Jésus leur répondit: Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé.
Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.
Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai, et il n'y a point d'injustice en lui.
Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi? Et nul de vous n'observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir?
La foule répondit: Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir?
Jésus leur répondit: J'ai fait une oeuvre, et vous en êtes tous étonnés.
Moïse vous a donné la circoncision, -non qu'elle vienne de Moïse, car elle vient des patriarches, -et vous circoncisez un homme le jour du sabbat.
Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi de ce que j'ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat?
Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice.
Quelques habitants de Jérusalem disaient: N'est-ce pas là celui qu'ils cherchent à faire mourir?
Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien! Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu'il est le Christ?
Cependant celui-ci, nous savons d'où il est; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d'où il est.
Et Jésus, enseignant dans le temple, s'écria: Vous me connaissez, et vous savez d'où je suis! Je ne suis pas venu de moi-même: mais celui qui m'a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas.
Moi, je le connais; car je viens de lui, et c'est lui qui m'a envoyé.
Ils cherchaient donc à se saisir de lui, et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue.
Bertrand Vergely Normalien agrégé de philosophie, est professeur de khâgne. Il enseigne également à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'Institut Saint-Serge. Il est l'auteur de plusieurs livres et articles, dont notamment un ouvrage intitulé La souffrance. Recherche du sens perdu (Gallimard, 1997, "Folio essais") et, plus récemment, d'un essai paru sous le titre Pour une école du savoir (éd. Milan, 1999, "Les essentiels").Outre la traduction en français du Mythe de l’État d’Ernst Cassirer (Paris, Gallimard, 1993), on lui doit de nombreuses publications, parmi lesquelles Le Dico de philosophie (Toulouse, Milan, 1998), La Mort interdite (Paris, J.-C. Lattès, 2001), Heidegger ou l’exigence de la pensée et Petite philosophie du bonheur (Toulouse, Milan, 2001), ainsi que La Foi ou la Nostalgie de l’admirable (Gordes, Éd. du Relié, 2002).
Autres commentaires en ligne
http://www.centre-bethanie.org/invite_vergely.htm