Je traversais à cheval la forêt de Tourgueniev,
au coucher du soleil : herbe fraîche, ciel étoilé,
senteurs de saulaies en fleur
et de feuilles de bouleau fanées,
trilles de rossignol, grésillement d'insectes,
voix de coucou et ma solitude,
le plaisir de sentir le mouvement du cheval sous mon corps,
un bien-être physique et psychique.
Et cette idée : incessamment, je pense à la mort.
[...]
Il m'est apparu clairement que j'éprouverais le même bien-être,
mais différemment, de l'autre côté de la mort...
Tolstoï