La gravité maussade et froide avec laquelle ils parlent du Néant me rend l'idée de Dieu séduisante au possible.
Leurs arguments décolorés tombent à plat - et quand ils cherchent à convaincre, ils en sont pour leurs frais, car la démonstration qu'ils font de la non-existence de Dieu leur donne aussitôt l'air de nier l'évidence.
Ne pas croire en Dieu, c'est repousser une hypothèse ravissante.
Nier Dieu, c'est croire en soi - comme crédulité, je n'en vois pas de pire !
Nier Dieu, c'est se priver de l'unique intérêt que peut avoir la mort.
Et, pour tout dire enfin, l'athée n'est à mes yeux qu'un fanatique sans passion, sans haine, sans amour - sans ironie d'ailleurs - et, partant, sans excuse.
Et, s'il faut en conclure, que faut-il en conclure ?
Les témoignages accumulés de la présence au Ciel du Divin Créateur sont loin d'être probants.
Mais, d'autre part - assurément - la "preuve du contraire" est inimaginable.
Or donc, précisément, il n'en faut pas conclure.
Il faut laisser à Dieu le bénéfice du doute.
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