Quand on jeûne, c'est toujours l'abstinence de méchanceté qui est la meilleure.
Elle est meilleure que l'abstinence de pain et d'eau, meilleure que...« courber le cou comme un crochet et se couvrir de sacs et de cendres » comme le dit Isaïe (58,5).
En effet, quand l'homme s'abstient de pain, d'eau ou de quelque nourriture que ce soit, qu'il se couvre d'un sac et de cendres et qu'il s'afflige, il est aimé, beau et agréé.
Mais ce qui agrée le plus c'est qu'il s'humilie lui-même, qu'il « délie les chaînes » de l'impiété et qu'il « coupe les liens » de la tromperie.
Alors « sa lumière brille comme le soleil et sa justice marche devant lui.
Il est comme un verger surabondant, comme une source dont l'eau ne cesse pas » (Is 58,6s).
Aphraate (?-v. 345), moine et évêque près de Mossoul
Les Exposés, n°3 Du jeûne ; SC 349 (trad. SC, p.277)
http://www.seraphim-marc-elie.fr/
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