Le Dieu vivant est tellement un qu'il porte en lui la réalité, la pulsation de l'autre et, dans l'Esprit, dans le Souffle saint, le dépassement de toute dualité : non par repli dans une unité impersonnelle, mais par coïncidence de l'unité absolue avec la diversité absolue.
[...] Aux religions de la seule transcendance, et sans doute à travers leurs mystiques, nous dirons l'incarnation et la «kénose».
Aux religions de la fusion dans l'impersonnel, nous dirons l'Uni-Trinité.
Aux humanismes plus ou moins athées, nous rappellerons que l'homme ne serait rien s'il n'était, au-delà de tous ses conditionnements, une énigme, un secret où nous ne pouvons entrer que par la révélation de l'amour.
Olivier Clément
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