Je m'étais déjà promené dans le monastère
je suis revenu pour y passer la nuit
la musique du silence s'élève du ravin dans l'ombre
la clarté de la lune filtre à travers les pins
la voûte du ciel semble posée sur les étoiles
dormir dans les nuages a refroidi mes vêtements
en m'éveillant, j'entends la cloche des prières de l'aube
et me demande si je suis éveillé d'esprit comme de corps
DU FU, ll y a un homme errant
Au Monastère Feng-Xian à Long Men, traduction de Georgette Jaeger, éditions La Différence, Paris
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