23 décembre 2009
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À tous, [...] répétons : Dieu vient Et dans notre voix passe, en ce moment, quelque chose de nouveau.
Une telle affirmation, à chaque minute au long de l'année nous pouvons la faire nôtre. Mais voici que nous sommes tous saisis, interpellés par la proximité de Noël, voici que nous prenons une conscience plus vive de la descente de Dieu au sein de la destinée humaine.
Si le grand écrivain et romancier Julien Green a pu dire d'une assemblée eucharistique : « Tout le monde croyait... mais personne ne criait d'étonnement, de bonheur ou d'effroi », en ce temps de l'Avent nous ne pouvons pas ne pas crier aux autres, sans effroi, et avec plus que de l'étonnement, avec l'émerveillement d'un bonheur tout neuf: Dieu vient.
Dieu vient parce que Dieu commence toujours.
Dans chacune de nos vies, l'initiative lui appartient [...]. Le Seigneur « se tient à la porte et il frappe » (cf. Ap 3,20).
Plutôt que de le chercher, il nous est demandé de le trouver, c'est-à-dire d'ouvrir cette porte qui sépare le visible de l'invisible, pour identifier alors Jésus comme le Maître de la vie, pour l'identifier ou, plus exactement, le reconnaître.
Le Père Carré
« Demeurez en ma Parole » (Cerf 1980, p. 15-16)