Le Christ nous montre le chemin.
La mort est le "Passage" obligé.
Que sera pour nous cette mort
violente, ou au terme d'une maladie?
C'est l'imprévu de toute vie.
Quand l'heure sera venue,
je me présenterai à Dieu comme le mendiant,
les mains vides, couvert de plaies.
Nous marchons vers lui par la pauvreté, l'échec, et la mort.
Le christianisme est l'inversion de toutes valeurs.
J'irai vers Dieu, mon Père,
comme ceux qui sont sans domicile fixe,
pour rejoindre une demeure stable et définitive.
Ma seule confiance,
ma seule Espérance
est la miséricorde infinie de Dieu
qui nous accueille chacun tel que nous sommes.
Le secret de la vie est d'aimer.
Frère Luc, Tibhirine, lettre du 25 mars 1994