Tu les vois, Seigneur, ces condamnés à mort
criblés de balles ou assis sur la chaise électrique.
On tue parfois des innocents.
On assassine des fils d’homme.
On déchiquette l’espérance en leur refusant justice et pardon.
Tu vois, Seigneur, ces bourreaux
qui tuent par haine, par vengeance ou par métier
Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font.
A chaque condamnation à mort, l’amour s’évanouit quelque part.
A chaque exécution, la terre rétrécit d’un être humain.
Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font.
Toi qui ne briseras pas le roseau ployé,
qui n’éteindra pas la mèche qui s’étiole,
sauve ces visages abandonnés par la vie,
sauve ceux qui réclament la mort,
ceux qui l’ordonnent et l’exécutent.
A forces d’étincelles d’amour,
nous abattrons les murs de la haine.
A force d’étincelles d’humilité,
nous canaliserons nos instincts meurtriers.
A force de compassion,
nous sauverons la vie de la mort.
Ouvrons nos yeux à la lumière.
Marie-Thérèse Bouchardy
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