Oui, je veux une Église ouverte, une Église dont les portes sont ouvertes à la jeunesse, une Église dont le regard est orienté vers un horizon lointain.
Ce qui rend l’Église attrayante, ce n’est pas l’adaptation et les offres tièdes. J’ai confiance dans la parole radicale de Jésus, que nous devons transposer dans notre monde : en tant qu’aide à la vie, en tant que Bonne Nouvelle que Jésus veut apporter.
“Transposer” ne veut pas dire “banaliser”. C’est par notre vie, avec le courage de l’écoute et de la confession, que la parole de Jésus doit montrer son profil aujourd’hui.
Jésus veut soulager ceux qui mènent une vie pénible et ceux qui sont accablés, il veut montrer aux riches leurs possibilités et s’opposer à ceux qui pratiquent l’injustice.
Je suis impressionné par la question de Jésus : “Le Fils de l’Homme, lorsqu’il reviendra, rencontrera-t-il la foi sur la terre ?”
Il ne demande pas : “Rencontrerai-je une grande Église bien organisée ?”
Il sait apprécier aussi bien une Église pauvre et petite, animée d’une foi puissante et agissant selon cette foi.
Nous ne devons pas nous rendre dépendants des chiffres et des résultats.
Nous sommes dès lors beaucoup plus libres de suivre l’appel de Jésus.
« Le Rêve de Jérusalem », un livre d'entretiens de Georg Sporschill avec le Cardinal Carlo Maria Martini (traduit de l’allemand par Paul Kessler, Desclée de Brouwer), l’ancien archevêque de Milan livre ses convictions et son espérance en la jeunesse de l’Eglise. Extraits.
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