De même que celui qui désire apprendre une langue étrangère n'est pas lui-même son propre maître, mais se fait instruire par ceux qui la connaissent, et devient ainsi capable de parler avec les étrangers, en faisant de rapides progrès par l'accoutumance de l'oreille, de même, je pense, la vie dont nous parlons ne procédant pas selon les voies de la nature, mais leur étant étrangère par la nouveauté de ses mœurs, il n'y a pas d'autre moyen de l'apprendre à fond que d'être guidé par quelqu'un qui l'a déjà réalisée.
C'est d'ailleurs une loi générale pour tout métier. Celui qui s'y consacre y réussit mieux s'il en apprend la science auprès des maîtres que s'il exerce lui-même la chose.
Extrait du traité de Grégoire de Nysse Sur la virginité, chapitreXXIII.
Si vous souhaitez recevoir chaque jour un texte spirituel choisi par le diacre Marc abonnez-vous à son blogue