Le sculpteur espagnol Juan Manuel Miñarro a réalisé un Christ unique, en grandeur nature, qui ne suit pas la tradition de l’art statuaire espagnol ou andalou, mais qui s'inspire des traits relevés sur le Linceul de Turin : les blessures de la peau arrachée par le fouet romain à trois lanières terminées par des boules de plomb, les plus de cinquante blessures sanglantes de la tête que seule une calotte d’épines a pu causer, un corps avec une rigidité cadavérique très prononcée, avant que ne commence la putréfaction, un coup de lance dans l’espace compris entre le cinquième et la sixième côte…
Le Linceul de Turin est parlant pour les médecins légistes quand on l’analyse avec les outils modernes, mais la sculpture qu’a réalisée Juan Manuel Miñarro est déjà frappante à la simple vue.
« Pour la réaliser j’ai oublié la tradition, l’art ; je me suis centré uniquement sur les données médicales du Saint Linceul croisées avec celles du Suaire d’Oviedo » , explique ce professeur de Beaux Arts de l’Université de Séville, dont la thèse de doctorat est centrée sur l’anatomie des crucifiés dans la sculpture.
Le résultat est saisissant et la vue du corps supplicié difficilement soutenable.
La vidéo est en espagnol mais la première partie sans commentaire n'a pas besoin de traduction
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