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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 22:07

julian-of-norwichJulienne (Julian of Norwich) vécut à Norwich, en recluse, autrement dit à l'écart du monde mais cependant aidée d'une servante et recevant de temps en temps des visites, tel que celles de Margery Kempe. En 1373, elle eut une série de 16 visions ou révélations (shewings en vieil anglais) dont elle dicta le récit. Ce texte est dense en sa simplicité et assez bref, même dans la plus longue des deux versions. Elle vit le Christ souffrant la Passion et des scènes semblables à des paraboles évangéliques.

Sa pensée

L'enseignement tiré de ses visions n'a rien de mièvre ni de simpliste. Dieu n'est qu'amour, débordant de cortaysie, autrement dit de courtoisie, c'est-à-dire de bienveillance, de grâce spirituelle.

Et ce fut précisément le Seigneur qui, quinze ans après ces événements extraordinaires, lui révéla le sens de ces visions. «Voudrais-tu savoir ce qu'a entendu ton Seigneur et connaître le sens de cette révélation? Sache-le: l'amour est ce qu'il a entendu. Qui te le révèle? L’amour. Pourquoi te le révèle-t-il? Par amour... Ainsi ai-je appris que notre Seigneur signifie amour» (Julienne de Norwich, Le livre des révélations, chap. 86). (cité par Benoit XVI)

Julienne de Norwich a compris le message central pour la vie spirituelle: Dieu est amour et ce n’est que lorsqu’on s’ouvre, totalement et avec une confiance totale, à cet amour et qu’on le laisse devenir l’unique guide de notre existence, que tout est transfiguré, que l’on trouve la véritable paix et la véritable joie et que l’on est capable de la diffuser autour de soi. (Benoit XVI)

Selon elle, les souffrances du Christ sur la Croix sont actuelles et qu'il n'y a pas d'intervalle de temps entre celles-ci et sa résurrection ; pour elle, nous sommes actuellement avec le Christ sur sa croix et la Résurrection du Christ coïncide avec sa mort et donc notre mort coïncidant avec la sienne, notre résurrection coïncidera aussi avec la sienne comme avec notre mort.

Elle écrit : « Ainsi, je vis Notre-Seigneur Jésus languir sur sa Croix pendant longtemps, car sa divinité donna à son humanité la force de souffrir plus que tous les hommes ne le pourraient. » Mais cette force ne lui épargne pas la souffrance lui permettant seulement de souffrir davantage : « Et ce fut pour les péchés de chaque homme qu'il souffrit ; et il vit les douleurs et les chagrins de chacun ; et, par bonté comme par amour, il les partagea. »

Julienne consacra plusieurs chapitres à la maternité du Christ.

À Julienne qui doutait du salut des païens et des pécheurs, le Christ lui aurait dit : « Ce qui te paraît impossible ne l'est pas pour moi. Mes paroles se vérifieront en tout ; oui, je réparerai tout. »

De plus, selon ses révélations, le salut devait atteindre tous les hommes : « Tout finira bien. Toutes choses, quelle qu'elles soient, finiront bien. » Sa conclusion est celle que lui confie le Christ et qu'elle répète à plusieurs fois, à savoir all shall be well, « tout finira bien », ou plutôt : à la fin (une fois entrée dans l'éternité), tu verras que tout était bien.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Julienne_de_Norwich

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20101201_fr.html

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