Le plus grand obstacle à la méditation réside dans l’importance donnée, en Occident, à la personne, dans la mesure où elle est confondue avec le moi.
Pourquoi avoir peur de la dimension impersonnelle, pourquoi la redouter et la considérer comme une erreur ? Comment ne pas comprendre qu’il convient de tout perdre pour tout retrouver « au centuple », à un autre niveau ? Ici tout est paradoxal. Ce sont tout particulièrement les chrétiens qui partagent une telle crainte. En lisant l’Évangile, ils pourraient cependant compendre la réalité du paradoxe… : « Celui qui sauvera sa vie, la perdra » (Mt, 10, 39 ; 16, 25)… Et ce petit texte assez extraordinaire : « Qui perd son âme la trouve ».
Marie-Madeleine Davy, extrait de « Un itinéraire », in L’homme intérieur et ses métamorphoses, Albin Michel, 2005, p. 346.
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