Le Seigneur est déjà là, présent en moi; grâce à Lui, il y a en moi une partie divine qui cohabite avec ma partie humaine.
Toutefois, au jour de ma mort, ce n’est que ma partie humaine qui s’éteindra et le Christ prendra toute la place.
Quand ? Je ne le sais pas, mais je comprends que j’ai à « veiller » et à être prêt pour cette grande rencontre, le summum de ma vie.
J’aime bien la comparaison de Jésus qui donne la charge de son personnel au serviteur fidèle.
Moi aussi, j’ai cette responsabilité de « donner la nourriture au temps voulu » ; il ne s’agit pas simplement de la nourriture du corps mais aussi je crois, de la nourriture de l’âme.
Comme chrétien (serviteur fidèle), j’ai cette responsabilité de veiller sur mon prochain comme moi-même.
Quelle tristesse si j’oublie de m’acquitter de ce « travail », parce que j’aurai failli à mon engagement de chrétien, et que j’aurai passé à côté de l’essentiel.
Que le Seigneur nous le fasse réaliser chaque jour en nous tendant des perches pour nous rappeler notre appel.
Commentaire de Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Jesus, The Word to be spoken, ch. 10 (trad. Jésus, celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, p. 130)
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