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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 20:30
Sister Charlotte de la Résurrection

Sister Charlotte de la Résurrection was one of sixteen nuns from Compiègne who died as martyrs during the Great Terror of the French Revolution.

They were all beatified at the same time, in tribute to their courage and love of Christ. Blessed Charlotte and her sisters are venerated on July 17, the day of their martyrdom.


 

Biography of Blessed Charlotte

Sister Charlotte de la Résurrection, whose birth name was Anne-Marie-Madeleine-Françoise Thouret, was born on September 16, 1715 in Mouy, in the diocese of Beauvais.

Fatherless, she resented her stepfather and regularly defied parental authority. She was a lively, dynamic young woman.

She entered the Carmelite convent at Compiègne in 1736, at the age of 21.

The five years between her entry into the convent and the pronouncement of her final vows were difficult for the young woman.

When she became a Carmelite nun, she took the name Sister Charlotte of the Resurrection. She was in charge of the infirmary, and later worked as a painter and bursar in the convent.

Sister Charlotte put her heart into her work.

At the age of 74, she was the dean of the Carmelite convent in Compiègne when the French Revolution broke out.

The decree of February 13, 1790 abolished all religious orders.

The Carmelites had to decide whether to leave or remain in the convent. The 21 nuns declared, as a unit, that they “wished to live and die in this holy house”.

In 1792, the Mother Prioress proposed that her community recite a daily act of consecration to God, in which they “offered themselves for the divine peace that her dear Son had come to bring to the world, to be restored to the Church and to the State”. They were expelled on September 14, 1792.

They then lived with the families of Compiègne's inhabitants, in small groups. Although under police surveillance, the nuns continued to live according to the rule of Saint Teresa of Avila, secretly attending mass. They regularly renewed their faith in God and their vows as nuns.

Sixteen of them, including Sister Charlotte of the Resurrection, were arrested on June 23, 1794, during the Great Terror, and imprisoned in the former Visitation convent, now a prison.

They were tried on July 12, 1794 by the Revolutionary Tribunal.

The nuns were condemned to be guillotined in Paris on July 17, 1794. Sister Charlotte's body and those of her sisters were thrown into a mass grave in Picpus cemetery.

Sister Charlotte and her fifteen sisters were beatified on May 27, 1906 by Pope Pius X.

 

 

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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 20:30
Sœur Charlotte de la Résurrection
Sœur Charlotte de la Résurrection fait partie des seize religieuses de Compiègne mortes en martyres pendant la Grande Terreur de la Révolution française.
 
Elles ont toutes été béatifiées en même temps, en hommage à leur courage et leur amour du Christ.
 
Bienheureuse Charlotte et ses sœurs sont vénérées le 17 juillet, jour de leur martyr. 
 

 

Biographie de bienheureuse Charlotte 

Sœur Charlotte de la Résurrection, de son nom de naissance Anne-Marie-Madeleine-Françoise Thouret, est née le 16 septembre 1715 à Mouy, dans le diocèse de Beauvais.
 
Orpheline de père, elle n’appréciait pas son beau-père et défiait régulièrement l’autorité parentale. C’était une jeune fille pleine de vie et dynamique.
 
Elle entre au Carmel de Compiègne en 1736, à 21 ans.
 
Les cinq années séparant son entrée au couvent de la prononciation de ses vœux définitifs furent difficiles pour la jeune femme.
 
Lorsqu’elle devint carmélite elle prit le nom de sœur Charlotte de la Résurrection.
 
Elle fût chargée de l’infirmerie puis occupa la fonction de peintre et d’économe au sein du couvent. Sœur Charlotte mettait beaucoup de cœur à l’ouvrage.
 
Elle est âgée de 74 ans et est la doyenne du Carmel de Compiègne lorsque la Révolution française éclate.
 
Le décret du 13 février 1790 supprime tous les ordres religieux.
 
Les carmélites doivent donc décider si elles souhaitent partir ou rester au sein du couvent.
 
Les 21 religieuses déclarent, à l’unité, “vouloir vivre et mourir dans cette sainte maison”.
 
En 1792, la mère prieure propose à sa communauté de réciter chaque jour un acte de consécration à Dieu par lequel elles “s’offraient pour sa divine paix que son cher Fils était venu apporter au monde fut rendue à l’Église et à l’État”.
 
Elles en seront expulsées le 14 septembre 1792.
 
Elles vivent ensuite au sein des familles des habitants de Compiègne, réparties en petits groupes.
 
Bien que surveillées par la police, les religieuses continuent à vivre selon la règle de sainte Thérèse d’Avila et se rendent secrètement à la messe.
 
Elles renouvelaient régulièrement leur foi en Dieu et les vœux de religieuse. Seize d’entre elles, dont sœur Charlotte de la Résurrection, sont arrêtées le 23 juin 1794, pendant la Grande Terreur, et emprisonnées dans l’ancien couvent de la Visitation, devenu prison.
 
Elles sont jugées le 12 juillet 1794 par le Tribunal révolutionnaire.
 
Les religieuses sont condamnées à être guillotinées le 17 juillet 1794 à Paris.
 
Le corps de sœur Charlotte et ceux de ses sœurs sont jetés dans la fosse commune du cimetière de Picpus. 

 

 
Sœur Charlotte est béatifiée le 27 mai 1906, avec ses quinze sœurs, par le pape Pie X. 

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26 décembre 2024 4 26 /12 /décembre /2024 20:30
L'obéissance et le zèle dans la foi

S'il est une qualité incontestable des ordres au sein de l'orthodoxie, c'est bien l'obéissance. 

Et cette qualité  caractérise non seulement les moines et moniales, mais aussi les prêtres, diacres etc...

Les fidèles sont ils exempts d'obéir ?  Certes non ! Les saints canons  le précisent.

A la connaissance de ces Canons correspond bien évidemment l'obéissance à ces Canons . 

Mais les saints canons précisent aussi les limites d'application du zèle dans la foi .

Par exemple le 7ème concile œcuménique,  Nicée II, tenu en 787, rapporte par exemple 

"16. Qu'un clerc majeur ne doit pas être revêtu d'habits luxueux."

Car il appert que certains évêques, osons dire par excès de zèle, revêtent des vêtements et ornements "hors de prix" ce qui est donc condamné par ce canon du 7e concile, car  en contradiction avec le dépouillement du Seigneur et des disciples , de la primitive église, des enseignements du Christ . 

L'obéissance ne doit pas être "aveugle"

Non ! car on peut de la sorte obéir à Satan et être conduit  à succomber à sa séduction et à renier notre foi.

Et Satan peut avoir choisi ses  "lieutenants" pour imposer l'obéissance. Il y a des injonctions qui ne sont pas justes voire maléfiques.

Il est donc du devoir du clerc de discerner et de se séparer de cette armée démoniaque déguisée en anges . 

Ainsi la désobéissance peut dans un cas extrême devenir une qualité.

Mgr Leonid
Patriarcat de Kyiv  en Europe 

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