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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 22:45

Ecoute_benedictines.jpg

 

 

Ecoute et tu parviendras (1er et dernier mot de la Règle de Saint Benoit)

« Ecoute, mon fils, les préceptes du maître et incline l’oreille de ton cœur... Qui que tu sois qui renonces à tes volontés propres... accomplis... et tu parviendras. » (Règle de St Benoît)

Enlevons les toiles d’araignées, et, demain, elles se retrouveront invinciblement à la même place.

Ils seront vraiment moines quand ils vivront du travail de leurs mains.

benoit-f92e0.jpg

" Le Fils de Dieu, les bras ouverts,

a tout saisi dans son offrande, 

l’effort de l’homme et son travail,

le poids perdu de la souffrance.

L’élan puissant de son amour

attire à lui la terre entière, 

il fait entrer dans son repos

le monde en marche vers le Père

(Hymne)

 

Seigneur, garde-nous unies autour de notre abbesse : affermis-nous dans l’humble service de ta louange, la joie d’une vraie communion fraternelle et l’intercession pour le monde entier...

Aide-nous à construire la communauté dans le respect, le support des infirmités physiques et morales, l’obéissance mutuelle, pour que, ne préférant absolument rien au Christ, nous parvenions toutes ensemble à la vie éternelle... "(Rituel de la bénédiction de l’Abbesse)

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 22:58

gerard.jpeg

 

Chaque année se tient à Toul la "foire du saint clou". Drôle de nom, sans rapport avec celui d'une ville de la région parisienne… Mais Toul possède bien un clou, conservé dans un endroit tenu secret, qui serait ni plus ni moins que l’un de ceux utilisés pour la crucifixion de Jésus ! 

Les reliques de la passion

On connaît l'histoire du saint suaire de Turin qui porterait l’image du Christ et qui a longtemps alimenté la controverse, ou la couronne d’épine qui fut acquise par Saint-Louis et se trouve encore dans le trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Mais voilà, les reliques de la passion, qui sont en fait les différents objets qui ont servi à la crucifixion du Christ, sont plus nombreuses. On compte parmi elles les morceaux de la croix, la sainte lance qui aurait percé le flanc du plus célèbre des condamnés, la sainte éponge avec laquelle il aurait été lavé, mais aussi… les clous avec lesquels il fut fixé sur la croix !

La découverte des reliques par Sainte Hélène

Toutes ces reliques auraient été découvertes sur le calvaire par Sainte Hélène au début du IVème siècle après J.-C. Sainte Hélène était la mère de l’Empereur Constantin, le premier Empereur romain de confession catholique et celui qui autorisa le catholicisme. A la fin de sa vie, Sainte Hélène se rendit en terre sainte et ramena ces reliques qui avaient été enterrées sur place par les premiers chrétiens pour éviter qu’elles ne soient détruites. Mais bien évidemment, on peut s’interroger sur leur authenticité…

Le devenir des clous

Ainsi, selon l’ouvrage de Mgr du Saussay, 88ème évêque de Toul au XVIIème siècle : "l’un des clous servit à fabriquer le mors du cheval de Constantin. C’est le saint-mors, qui est aujourd’hui à Carpentras. Un second, qui était sur le casque de Constantin pour le protéger, serait aujourd’hui à l’église de la Sainte-Croix de Jérusalem à Rome. Quant au troisième, il aurait été jeté à la mer par Sainte Hélène dans l’Adriatique alors qu’elle affrontait une tempête, pour calmer les éléments. Celui-ci serait remonté à la surface. Elle l’aurait ensuite donné à la ville de Trêves, ville où elle a vécu." Selon d'autres thèses, un clou aurait été fondu en plusieurs petits, et l'un d'eux serait visible à Monza en Italie (à côté de Milan), contrée où la dévotion pour ce type de reliques est plus fréquente.

Saint Gérard et le saint clou

Lorsqu’au Xème siècle, Saint Gérard, évêque de Toul, décide de bâtir sa cathédrale sur le lieu même de l’actuelle, il désire y présenter des reliques prestigieuses. Il se tourne vers son supérieur hiérarchique qui est l’archevêque de… Trèves et lui demande le clou ! Ce dernier refusant de céder son joyau, saint Gérard se serait mis à pleurer. A ce moment, par miracle, le bout du clou se serait fendu et l’évêque de Toul put en ramener la partie la plus noble, sa pointe. Une chose est sûre, la pointe du clou de Toul coïncide bien avec celui de Trêves !

L’adoration du saint clou

Durant les siècles qui suivirent, le saint clou était donné à la vénération le deuxième dimanche (ou vendredi selon les sources) après Pâques. Certains témoignages attestent qu'on venait parfois de 15 à 20 lieues (soit 60 à 80 km) pour adorer la relique. Les magasins de souvenirs n’existant pas, les pèlerins venaient avec un clou dans la poche, touchaient le saint clou et leur propre clou devenait à son tour une « relique » personnelle. On raconte aussi que le clou aurait provoqué des miracles, comme guérir des malades venus l’adorer…

Le saint clou aujourd’hui

C’est de cette époque que date la "foire du saint clou", foire marchande qui se tenait à la suite de cette journée. Au Moyen-âge, fêtes religieuses et commerciales allaient souvent de paire. A Toul, aujourd’hui, la fête foraine est l’ultime survivance de cette histoire. Le saint clou ne sort que très rarement du coffre où il est entreposé. L’abbé en poste ne porte d’ailleurs lui-même que peu d’intérêt à la relique elle-même. Si ce clou (de 5 cm de long sur 7 mm de large à la base) a une valeur aujourd’hui, c’est surtout parce qu’il est serti d’une magnifique pièce d’orfèvrerie, un écrin réalisé par les joailliers parisiens du XVème siècle parmi les plus réputés du moment…

Depuis, le saint clou ne sort que très rarement du coffre où il est entreposé. Sa dernière sortie officielle eut lieu en 2002, lors des célébrations du millénaire du pontificat de Léon IX (1002 - 1054), seul évêque de Toul à avoir été Pape, entre 1049 et 1054.

Merci à Alde Harmand, adjoint à la culture de la mairie de Toul et à l'abbé Begin pour leur aide précieuse à la réalisation de cet article.

http://www.mylorraine.fr/article/la-fabuleuse-histoire-du-saint-clou-de-toul/12680

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 22:53

la-joie.jpg

Mon Dieu, j’ai de la joie, quand je reçois.

Amène-moi des amis et des idées, des découvertes et des fidélités, en cadeaux. Souviens-toi que je ne puis pas vivre, si je ne reçois rien.

Souviens-toi que j’ai chaque jour besoin du réconfort des autres et des surprises de la vie.

Mon Dieu, j’ai de la joie quand j’entreprends.

Montre-moi tout ce qui m’attend encore et tout ce que je peux susciter, en projets.

Souviens-toi que je ne puis pas vivre si je n’ai rien à faire.

Souviens-toi que j’ai chaque jour besoin d’aller vers les autres, et besoin des possibilités de la vie.

Mon Dieu, j’ai de la joie, quand j’endure ce qu’il me faut traverser.

Tiens-moi la main aux passages difficiles, quand je manque à moi-même.

Souviens-toi que je ne puis pas vivre si je ne sais pas affronter.

Souviens-toi que j’ai chaque jour besoin de lutter avec moi-même et de ne pas lutter trop seul.

Mon Dieu, j’ai de la joie quand je retrouve ce que je pensais définitivement perdu.

Ramène-moi au milieu de mes espoirs.

Souviens-toi que je ne sais pas vivre, si mon avenir ne tient rien de mon passé.

Souviens-toi que j’ai chaque jour besoin de signes de ta résurrection, quand tes disciples ont retrouvé celui qu’ils pensaient à jamais mort.

Mon Dieu, souviens-toi que je ne suis qu’un homme et que tu dois entretenir ma joie, car le feu ne tient que si les sarments l’alimentent.

Mon Dieu, notre Dieu, souviens-toi que j’ai besoin de cadeaux, de projets, de force et de consolation.

Souviens-toi d’entretenir ma joie et je me souviendrai aussi d’entretenir la joie des autres.

Amen.

André Dumas (extrait du livre Cent prières possibles)

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