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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 23:21

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Chers Amis,

Le temps de l’Avent a commencé pour les chrétiens orthodoxes (le 12 novembre dans le rite occidental et le 14 novembre dans le rite oriental) et ne va pas tarder à commencer chez les chrétiens catholiques et protestants (le 30 novembre cette année). Six semaines soit une quarantaine de jours chez les uns, quatre semaines chez les autres mais une même symbolique qui se réfère au quatre des quarante jours de jeûne de Jésus dans le désert ou des quarante ans des Hébreux dans le désert. L’avent est à l’imitation du Grand Carême un Carême de Noël.

Le mot « avent » qui s’écrivait jadis advent, vient du latin adventus qui signifie l’arrivée, l’avènement. C’est donc le temps qui prépare l’avènement du Messie. Cet avènement est en fait triadique car il se conjugue sous trois formes. La plus évidente est celle de l’avènement du Verbe de Dieu qui s’incarne le jour de Noël à Bethléem. Avènement historique et extraordinaire puisque c’est Dieu Lui-même qui s’incarne pour que l’homme devienne dieu. Le second avènement, dont les textes de la liturgie vont nous parler amplement, est celui du Christ à la fin des temps lors de Son retour glorieux. Le troisième avènement est la naissance de Jésus dans le cœur des hommes de tous les temps.

Les trois avènements sont intimement liés. En effet, rien n’était possible si, comme le dit le premier testament, les cieux ne s’étaient pas déchirés pour permettre au Nouvel Adam de recréer le monde, en ouvrant une voie nouvelle à l’humanité égarée. Mais cet avènement historique sans précédent n’a de sens que s’il bouleverse ma vie au plus intime de moi-même dans mon cœur. S’il reste à l’extérieur, s’il ne change pas ma vie du tout au tout, le Messie ne fait plus qu’une visite touristique en ce monde. Par contre si sa visite à l’extérieur m’annonce une visite à l’intérieur de ma vie alors je suis sauvé de mon égarement. Je vais retrouver le sens de ma vie.

Qu’elle est notre attente aujourd’hui ? Attendons-nous le oint de Dieu, le Messie ou l’homme providentiel qui nous sortira de la crise financière, économique, politique et militaire ? Attendons-nous le Tout autre, celui que nous ne savons concevoir ? Sommes-nous prêts à être complètement surpris, désarçonnés, décontenancés ? N’attendons-nous pas finalement un sauveur suivant des critères très humains, très intéressés, très formatés par notre culture, par nos aspirations trop terrestres ?

Veillez car vous ne savez ni le jour ni l’heure, nous dit l’Ecriture, car Il viendra comme un voleur. Oui comme un voleur ! C’est-à-dire comme quelqu’un qu’on ne reconnaîtra pas, caché à nos yeux. Il faut bien avouer finalement qu’on ne l’attend pas tellement, que nous sommes tellement obnubilés par nos soucis matériels ou existentiels, et que Lui est tellement au-delà de nos attentes, de nos désirs, qu’Il a une si haute idée de nous que ça ne nous vient pas à l’idée une seconde d’attendre un tel messie.

Nous sommes tous un peu grossiers, un peu lourds et le Messie, lui, est subtil et spirituel. C’est un Messie tout intériorisé qui vient dans la subtilité de l’instant présent, de l’ici et maintenant, dans ce croisement entre notre vie existentielle et notre profondeur. Et c’est là qu’il faut L’attendre, c’est là qu’il faut Le guetter, c’est là qu’Il était, c’est là qu’Il est, c’est là qu’Il vient.

Oui, tout cela se conjugue, Il est venu il y a plus de deux mille ans dans l‘histoire des hommes, et Il y est resté car Il est chaque jour, chaque instant dans mon histoire, comme un voleur tant que je ne sais pas le reconnaître et enfin Il vient comme Celui qui épouse ma vie, mon histoire, mon devenir, ma transformation, ma transmutation, comme Celui qui est devenu homme pour que l’homme devienne dieu, pour que « je » devienne dieu.

Alors, veillons dans nos cœurs, soyons attentifs comme dit le diacre à la liturgie, mais soyons-le constamment, sans relâche, sans a-priori d‘aucune sorte, soyons dans l’instant présent et nulle part ailleurs car c’est là qu’Il viendra et nous sauvera.

Je vous dis toute mon amitié en Christ, à bientôt !

Père Pascal

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 23:24

rabbin_cure.jpg

Un rabbin et un prêtre entrent en collision lors d'un accident de voiture. Les deux voitures sont complètement démolies mais, curieusement, aucun des deux hommes n'est blessé. 

Après que chacun se soit extirpé de sa voiture, le rabbin voit la petite croix argentée sur le revers de la veste du prêtre et lui dit : 

- Ah vous êtes prêtre. Je suis rabbin. Regardez nos voitures. Il n'en reste rien, mais nous ne sommes pas blessés. Ce doit être un signe du tout-puissant. Dieu a du vouloir que nous nous rencontrions, devenions amis et vivions en paix pour le reste de nos jours.

- Je suis entièrement d'accord avec vous. Ce doit être un signe de Dieu.

Le rabbin poursuit: 

- Regardez. C'est encore un miracle. Ma voiture est en morceaux, mais cette excellente bouteille de vin d'Israël est intacte. Dieu veut certainement que nous buvions ce vin et célébrions notre bonne chance.

Il ouvre la bouteille et la tend au prêtre. Le prêtre est d'accord et en boit quelques grosses gorgées (l'émotion, la chaleur), puis rend la bouteille au rabbin. Le rabbin prend la bouteille, la rebouche puis la rend au prêtre. 

Le prêtre demande : 

- Vous n'en buvez pas ?. 

Le rabbin répond :

- Non... Je crois que je vais attendre la police. 

 

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 23:28

 

2012-06-St-Aphrahat.jpg

Quand on jeûne, c'est toujours l'abstinence de méchanceté qui est la meilleure.

Elle est meilleure que l'abstinence de pain et d'eau, meilleure que...« courber le cou comme un crochet et se couvrir de sacs et de cendres » comme le dit Isaïe (58,5).

En effet, quand l'homme s'abstient de pain, d'eau ou de quelque nourriture que ce soit, qu'il se couvre d'un sac et de cendres et qu'il s'afflige, il est aimé, beau et agréé.

Mais ce qui agrée le plus c'est qu'il s'humilie lui-même, qu'il « délie les chaînes » de l'impiété et qu'il « coupe les liens » de la tromperie.

Alors « sa lumière brille comme le soleil et sa justice marche devant lui.

Il est comme un verger surabondant, comme une source dont l'eau ne cesse pas » (Is 58,6s). 

Aphraate (?-v. 345), moine et évêque près de Mossoul 

 

Les Exposés, n°3 Du jeûne ; SC 349 (trad. SC, p.277) 

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